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Une Madawaskayenne fière de participer au projet Uapishka

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28 mars 2023
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Par Christine Thériault, journaliste

Une Madawaskayenne, Isabelle Boucher, vivra une expérience dont elle risque de se souvenir. Étudiante en aménagement cynégétique et halieutique, au Cégep de Baie-Comeau, elle fait partie de l’équipe d’expédition du projet Uapishka, une initiative axée sur le rapprochement entre autochtones et allochtones.

Cofondatrice du projet (https://www.projetuapishka.com/), Marie France L’Ecuyer rappelle que ce projet est en développement depuis environ deux ans, et ce, en collaboration avec la communauté innue de Pessamit. Une expédition, d’une durée de six jours, débutera le 2 avril.

«Uapishka est un projet d’expédition interculturelle entre autochtones et allochtones. (...) Les monts Uapishka, où aura lieu l’expédition, sont situés au coeur du Nitassinan de Pessamit, qui est le territoire ancestral des Innus de Pessamit», explique-t-elle.

«Nous avons organisé une expédition, car le contexte d’aventure se présentait comme étant idéal pour créer une rencontre. Il s’agit également d’un contexte qui nous amènera à aller à la rencontre de nous-mêmes et des autres.»

Selon Mme L’Ecuyer, la traversée hivernale des monts Groulx requiert un engagement des participants.

«Nous serons sur un territoire qui nous forcera à relever des défis sur différents plans. (...) Nous devrons utiliser les forces de chacun des membres de l’expédition, nous entraider et faire preuve de solidarité pour aller de l’avant.»

Tout en affirmant que les responsables du projet sont bien entourés, Marie France L’Ecuyer explique que l’ADN du projet Uapishka réside dans la rencontre avec la communauté innue.

«Nous espérons que ce projet soit porteur d’un réel rapprochement et qu’il crée une réelle rencontre.»

En plus d'indiquer que les participants deviendront des acteurs de changement, Mme L’Ecuyer précise que ce projet dépasse le contexte de l’expédition et de l’aventure.

«Il s’agit d’abord d’une action citoyenne qui vient mobiliser l'implication de chacun pour qu’une fois que le projet sera terminé, il y ait un réel changement qui commence à se faire sentir. Humblement, nous voulons contribuer à créer ce pont», poursuit-elle, en soulignant également l’importance de mettre en valeur le Nitassinan de Pessamit.

Parmi les 50 personnes qui ont soumis leur candidature pour participer au projet, 10 vivront cette aventure, dont Isabelle Boucher.

«Nous avons recruté des jeunes de 10 à 34 ans qui ont le potentiel de devenir des acteurs de changement dans leurs milieux respectifs et qui, dans leur lettre, ont manifesté une curiosité et un intérêt pour aller à la rencontre de la communauté innue. Notre groupe compte autant d’autochtones que d’allochtones.»

«Cette aventure dépasse le défi physique. (...) En cours de route, nous devrons revenir à nos motivations profondes pour continuer. Nous travaillerons en équipe du début à la fin! »

Tout en rappelant que l’on vit à une époque où l’on parle de plus en plus de réconciliation, Mme L’Ecuyer estime que tous ont un rôle à jouer afin de faire un pas vers l’autre et que ces rencontres passent par des projets communs.

Quant à Isabelle Boucher, elle n’a pas hésité à démontrer de l’intérêt envers le projet Uapishka.

«Aller dans les monts Groulx était un rêve que je souhaitais réaliser. De plus, il s’agit d’un projet grandiose et non d’une petite randonnée.»

Heureuse que ses efforts aient porté des fruits, Isabelle Boucher était fière d’apprendre qu’elle fera partie de l’équipe.

«Je crois beaucoup en la Loi de l’attraction. Il y a une raison pour laquelle je me suis retrouvée à Baie-Comeau et que ce projet ait lieu pour une première fois. J’aurais pu étudier plus tôt ou plus tard, mais tout se passe à ce moment précis. Après avoir soumis ma demande, j’avais un bon pressentiment.»

Par ailleurs, le Madawaskayenne est heureuse de découvrir une nouvelle réalité.

«Quelques fois, il est désolant de voir que les façons de penser des gens n’ont pas évolué. Alors, si je peux changer quelque chose et contribuer à ouvrir l’esprit des gens, ce sera bien!»

Fonceuse, Isabelle Boucher est consciente que cette expédition risque de ne pas être de tout repos.

«Nous ne sommes jamais assez prêts pour vivre une telle expérience, car il risque d’y avoir des imprévus. Je sais que j’ai un bon physique et un bon mental, mais je sais qu’il y aura des jours plus difficiles. (...) Nous devrons nous entraider et la collaboration sera vraiment importante. Nous serons tous au même endroit, au même moment, mais nous ne vivrons pas cette expérience de la même façon.»

«J’ai hâte, je suis fière de faire partie de l’équipe et toujours heureuse de promouvoir ce projet!»

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