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Manifestations en milieu scolaire : le DSFNO travaille pour appuyer ses écoles

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10 février 2022
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Par Christine Thériault, journaliste

Dans la foulée des manifestations réclamant l’abolition des mesures sanitaires liées à la COVID-19, c’est au tour des écoles de recevoir la visite de manifestants. Les dirigeants du District scolaire francophone du Nord-Ouest (DSFNO) invitent les gens, dans l’intérêt des jeunes, à se serrer les coudes afin que ce type d'événement ne se répète pas.  

On se souviendra que le 4 février, une manifestation s’est déroulée du côté de la polyvalente Thomas-Albert (PTA), à Grand-Sault, ce qui n’a pas manqué de surprendre le directeur général du DSFNO, Luc Caron.

«La veille, nous avions eu vent qu’une manifestation devait avoir lieu le lendemain. Nous avons discuté avec la direction de l’école et cette dernière a communiqué avec la Force policière de Grand-Sault. (...) C’était une première pour nous. Depuis que je fais ce travail, ni mes directions ni moi n’avons vécu ça.»

M. Caron indique que les policiers de Grand-Sault sont demeurés sur place durant une bonne partie de la manifestation.

«À un moment donné, ils ont dû partir. Les manifestants se sont approchés pour se retrouver sur le perron de l’école, ce qui a causé une situation problématique pour les jeunes qui revenaient de l’heure du dîner pour entrer dans l’école. Ç’a été un défi et nous discutons avec les autorités afin de nous améliorer», poursuit-il. 

Tout en admettant que les gens ont le droit de manifester, le directeur général du DSFNO estime que l’école n’est pas un lieu pour organiser ce type de rassemblement. Pourquoi?

«Parce que le DSFNO n’est pas responsable des mesures sanitaires mises en place, entre autres, le port du masque. Notre travail consiste à mettre les règles en œuvre dans nos écoles. C'est un arrêté obligatoire du gouvernement provincial et de la Santé publique.»

«Jusqu’à présent, nos écoles, nos jeunes et le personnel ont vécu énormément de distractions et de perturbations, notamment les éclosions de COVID-19, les confinements, les conflits de travail, etc. Si nous nous serrons les coudes collectivement, nous pourrions éviter une nouvelle perturbation qui, évidemment, nuit à la suite des apprentissages de nos jeunes. Ces situations créent de l’anxiété chez les élèves ainsi que le personnel et ensemble, nous pourrions éviter ça.»

Conscient qu'aucune école n'est à l'abri, M. Caron confirme qu'au cours des derniers jours, le DSFNO a envoyé un message aux parents et diffusé de l’information sur ses réseaux sociaux. 

«Cette situation n’existe pas uniquement au Nord-Ouest, mais il s’agit d’un mouvement provincial. En plus du fait qu’il y a d’autres messages touchant les écoles du DSFNO qui sont interceptés dans les médias sociaux, des choses se passent ou se dessinent également dans le Nord-Est et dans le Sud.»

«Notre objectif n’est pas d’empêcher ou de refuser le droit à nos élèves de manifester, mais de leur faire comprendre qu’il y a une façon de le faire. Nous transmettons un message d’éducation et leur enseignons ce qui est correct ou non.»

M. Caron incite les gens à réaliser qu’il y a des façons de se faire entendre.

«Lorsque des manifestations ont lieu dans les entrées de nos écoles, qui empêchent nos jeunes d’entrer, ou encore quand on pense à des manifestations potentielles qui peuvent se dérouler dans nos écoles, il faut s’entendre que ce ne sont pas des activités dont nous ferons la promotion. Nous tentons de discuter avec nos jeunes afin de les éduquer et les sensibiliser.»

En plus de réitérer que plusieurs scénarios semblent se dessiner, M. Caron confirme que le DSFNO travaille en collaboration avec les forces policières des différentes communautés.

«Les corps policiers sont au courant de la situation et nous appuient afin que nous puissions éviter des incidents potentiels. Nous ne voulons pas de confrontation et souhaitons que tout se déroule pacifiquement et selon les règles, notamment en évitant les messages ou gestes haineux.»

Même s'il est difficile de prédire l'avenir, Luc Caron n’aurait jamais cru être témoin de ce genre de situation.

«Ça nous a pris plus ou moins par surprise, mais nous tentons d’apprendre des événements que nous vivons. Nous travaillons afin de bien appuyer nos écoles au cas où d’autres situations semblables surviendraient. Nous voulons éviter les situations stressantes, car tous sont déjà suffisamment stressés.»

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