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Le tiers des écoles du DSFNO touché par la COVID-19

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28 septembre 2021
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Bobby Therrien
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Par Bobby Therrien, Journaliste

De multiples éclosions de COVID-19 dans les écoles de la région font en sorte que le District scolaire francophone du Nord-Ouest doit composer avec plusieurs défis en ce début d’année. 

Pour dresser un portrait de l'ampleur du problème à l’heure actuelle, le directeur général du DSFNO, Luc Caron, a confirmé qu’en date du 28 septembre, sept des 18 écoles du district sont affectées par le virus. 

Certaines statistiques sont d’ailleurs alarmantes selon le directeur général du DSFNO. 

« À l’école Marie-Gaétane, de la maternelle à la 8e année, sur 185 élèves, il y en a 101 qui sont touchés par des isolements. C’est du jamais vu dans notre district.  »

À titre de comparatif, le district scolaire avait eu à composer, l’année dernière, avec 15 cas de COVID-19 au total dans ses écoles. Au cours des trois premières semaines de la nouvelle année scolaire, on en compte déjà 22. 

« Vingt-deux cas qui s’échelonnent dans nos sept écoles, ça fait beaucoup d’élèves qui sont touchés », a ajouté M. Caron. 

Les écoles touchées sont les suivantes : 

- L’école Marie-Gaétane de Kedgwick
- L’école Mgr.-Martin de Saint-Quentin
-La polyvalente Alexandre.-J.-Savoie de Saint-Quentin 
-L’école Mgr.-Lang de Drummond
-La polyvalente Thomas-Albert de Grand-Sault
-Le Carrefour de la jeunesse d’Edmundston
-L’école Saint-Jacques d’Edmundston 

De ce nombre quatre écoles (les trois écoles du Restigouche-Ouest et la PTA de Grand-Sault) ont été contraintes de passer à l’enseignement à distance, que ce soit en raison du nombre élevé de cas ou de personnes en isolement préventif ou par manque de ressources humaines. 

« Le fait d’avoir autant de personnes positives (à la COVID) ça crée beaucoup de contacts étroits qui font en sorte que l’on a beaucoup de gens en isolation. »

Luc Caron ne sait toutefois pas à quel moment ces quatre écoles pourront rouvrir leurs portes, ajoutant que ces cas seront évalués au quotidien. 

« On a une évaluation à faire d’ici la fin de la semaine. Tout dépendant de l’information que l’on reçoit de la Province et de la Santé publique, il y a une évaluation qui sera faite durant la fin de semaine et il y aura un suivi qui sera fait auprès des parents de ces écoles-là pour savoir si l’on continue l’enseignement à distance pour l’ensemble de l’école ou une partie de l’école.  »

Selon M. Caron, les procédures en cas d’éclosion sont également plus complexes, alors que les paramètres pour les gens vaccinés et non vaccinés sont différents. 

En ce qui concerne les ressources humaines, cette situation vient apporter un poids de plus sur les épaules de tout le monde au sein du DSFNO. Rappelons que le district était déjà aux prises avec des ressources limitées, notamment en ce qui concerne les suppléances.

Par conséquent, Luc Caron a indiqué que le District scolaire francophone du Nord-Ouest est en train de discuter avec le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance afin de trouver d’autres solutions afin de remédier à la situation. 

« C’est clair que les processus que l’on a mis en place en début d’année ne fonctionnent tout simplement pas tout de suite pour notre district (...) Opérationnellement, on a de la misère à assurer une viabilité. C’est ce que l’on tente de rectifier. »

Malgré tout, le personnel du DSFNO tente de garder le moral estime M. Caron. 

« On a une belle troupe d’employés. On est en communication constante avec nos directions d’école pour tenter de voir ce que l’on peut faire pour s’aider dans tout ça. » 

« Le mot d’ordre est aussi d’essayer de parler d’autre chose que du COVID avec nos jeunes. Il faut réaliser qu’ils ont passé une méchante année l’an passé et on veut que l’expérience éducative cette année soit beaucoup plus positive qu’elle ne l’a été l’an passé. »

Toujours sur une note plus positive, le passage à l’enseignement à domicile a été effectué de façon plus fluide que l’année dernière. 

« En début d’année, les écoles étaient prêtes, nos équipements étaient prêts », a ajouté Luc Caron. 

Bien qu’il soit conscient que le pire n’est peut-être pas encore passé, M. Caron a bon espoir que le DSFNO, comme la communauté en général, pourra s’en sortir une fois de plus à l’image de l’année précédente. 
 

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