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Grand-Sault aura-t-elle sa via ferrata?

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29 octobre 2021
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Par Christine Thériault, journaliste

En plus de permettre aux gens de traverser les chutes de Grand-Sault sur une tyrolienne, le propriétaire de Zip Zag (Zip Zag Ziplines), Eric Marco Ouellette, souhaite promouvoir la gorge en y aménageant une via ferrata.

Tout en confirmant que cette idée mijote dans son esprit depuis quelques années, M. Ouellette insiste sur le fait que la popularité de cette activité serait croissante à l'échelle internationale.

«Une dame du Québec, qui connaissait la via ferrata, est venue vivre l’expérience de la tyrolienne. Avant de partir, elle m’a dit que je devrais construire une via ferrata. À l’époque, j’ignorais l’existence de ce concept.» 

De passage à Grand-Sault, le 25 octobre, le directeur technique de Prisme Equipments Canada Inc., Yannick Berger-Sabbatel, résume le concept de via ferrata.

«On aime dire que la via ferrata se situe entre la randonnée et l’escalade de roches. Ça donne plus de sensations que de la randonnée pédestre, mais ça ne nécessite pas autant de formation que l’escalade. La via ferrata est destinée à un grand public et son apprentissage s’effectue en quelques minutes.»

«Un câble d’acier est installé le long de la paroi rocheuse et les gens y sont attachés en permanence. La popularité de cette activité est à la hausse. Il s’agit d'une bonne alternative entre la randonnée et l’escalade», poursuit M. Berger-Sabbatel, dont l’entreprise se spécialise dans la construction de projets en hauteur.

M. Berger-Sabbatel, qui n’en était pas à sa première visite d’exploration à Grand-Sault, explique que la via ferrata est née en Europe.

«Durant l’hiver, les gens se rendaient dans les stations de ski, tandis qu’en été, il n’y avait personne dans les montagnes. La via ferrata a permis d’attirer les gens dans les montagnes durant l’été. Aujourd’hui, il n’y a pas que les centres de ski qui exploitent des via ferrata.»

«En Europe, ça existe depuis longtemps. On voit des gens qui ne font que la via ferrata. À Grand-Sault, il y a vraiment un potentiel énorme pour cette activité. Il y a peu d'endroits où une gorge passe au milieu de la ville», ajoute le directeur technique de Prisme Equipments Canada Inc.

MM. Ouellette et Berger-Sabbatel indiquent qu’à Grand-Sault, un premier site potentiel a été exploré il y a quelques années.

«Une analyse avait été faite près des chutes, soit entre le pont et le barrage. En raison de divers facteurs, dont le débit d'eau et l'entretien, ça aurait été plus compliqué d’aménager une via ferrata dans ce secteur. À certaines périodes de l’année, les ancrages se retrouveraient sous l’eau, alors que l’équipement devrait être enlevé à l’automne», explique M. Ouellette.

Déterminé à voir une via ferrata dans la gorge de Grand-Sault, Eric Marco Ouellette a organisé une deuxième rencontre avec Yannick Berger-Sabbatel afin de visiter un autre site accessible par le chemin Tobique.

«Je n’ai pas perdu de vue ce projet, mais je souhaitais avoir l’heure juste que ce soit pour l’endroit, les coûts, etc. Le site où cette attraction pourrait se trouver est moins dangereux et ne subit pas l’effet des chutes. De plus, la façade des rochers est sèche.»

D’après Yannick Berger-Sabbatel, ce nouveau site «est très intéressant, facilement accessible et magnifique».

«Lorsque j’explore un endroit, je dois trouver des points de vue qui me permettront de prendre des photos afin de rédiger un rapport et m’assurer que la roche est de qualité. C’est cette dernière qui nous dictera si nous pouvons faire une via ferrata ou non.»

«Aujourd’hui, j’ai testé la roche et nous avons réalisé que certaines zones ne seraient pas viables, alors qu’à d’autres endroits, il y a beaucoup de potentiel. Une via ferrata sur ce site est beaucoup plus viable, notamment lorsqu’on parle des coûts à long terme», poursuit-il.

Convaincu que l’aménagement d’une via ferrata aurait un impact positif sur l’économie de la région et permettrait d’attirer des adeptes de cette activité, M. Ouellette souhaite rassurer les sceptiques.

«La via ferrata n’est pas quelque chose que l’on invente. Ça existe! Vers la fin des années 2000, quand j’ai commencé à parler de tyrolienne, les gens étaient sceptiques et se demandaient de quoi il s’agissait. Aujourd’hui, aie-je vraiment besoin d’expliquer ce qu’est une tyrolienne? La via ferrata renferme un potentiel énorme et pourrait même être pratiquée durant toute l’année.»

Tout en précisant que le retour sur l’investissement pour la réalisation d’une via ferrata ne serait pas très élevé comparativement à d’autres installations, M. Berger-Sabbatel confirme que la prochaine étape sera la préparation de son rapport.

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