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Se lancer en affaires pour améliorer la qualité de l’air

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8 octobre 2021
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Bobby Therrien
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Par Bobby Therrien, Journaliste

Deux partenaires d’affaires du Nord-Ouest ont récemment annoncé qu’ils souhaitent introduire au Canada un nouveau procédé afin d’améliorer la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments. 

Cette démarche, qui s’est concrétisée par la fondation de l’entreprise My Breezzz, s’inscrit dans un grand projet notamment développé par Alain Bélanger et Scott Philippe, deux hommes d’affaires du Nord-Ouest, avec leurs partenaires de l’Italie et de la Californie. 

L’objectif : rendre l’assainissement de l’air plus naturel en présentant leur produit comme une alternative aux produits de nettoyage habituels.  

Selon le PDG de l’entreprise My Breezzz, Alain Bélanger, l’enjeu de la qualité de l’air gagne à être connu davantage des gens au Canada. 

« Je me réfère un peu à ce que Steve Jobs disait lorsque les premiers téléphones intelligents sont sortis. Bref, que nous en aurions besoin dans l’avenir. »

« C’est un peu notre manière de voir les choses. Tout de suite, les gens ne le savent pas nécessairement, mais éventuellement, ils n'achèteront pas de maison avant d’en savoir plus sur la qualité de l’air. Ils n’iront pas au restaurant ni à l’hôtel sans vérifier cela aussi. Tu ne rentreras pas au travail avant de savoir ça. »

Selon M. Bélanger, c’est par photocatalyse que se manifeste le processus d’assainissement de l’air de My Breezzz. Selon ce dernier, ce procédé, développé par des partenaires de l’Italie, s’apparente à la photosynthèse utilisée par les arbres et les plantes pour filtrer l’air. 

« C’est un liquide. Donc de l’eau avec une base de titane (...) On envoie cela sur les murs, les meubles, les portes, les fenêtres. »

« La photocatalyse, ç’a besoin de lumière et d’humidité. C’est une réaction physique et non chimique. »

Selon Alain Bélanger, le produit que My Breezzz souhaite commercialiser davantage au Canada aide à éliminer la grande majorité des composés organiques volatils (COV), les bactéries, les virus, les poussières, les odeurs, etc. 

« Au lieu de répandre du chimique chaque jour, tu appliques notre méthode et on peut être bon pendant plusieurs mois (...) Je crois que l’on vient changer la manière dont on fait de l’entretien ménager. »

M. Bélanger assure que le produit a déjà été utilisé ailleurs dans le monde, soit dans plusieurs écoles, des autobus, des musées, des restaurants et même dans un aéroport de Venise. 

Maintenant, M. Bélanger souhaite voir davantage d’endroits au Canada utiliser ce produit. L’entreprise a eu la chance de le tester, dernièrement, dans une chambre de joueurs de hockey au Centre Jean-Daigle à Edmundston. 

« On voudrait qu’Edmundston et ses environs deviennent la région avec le plus de connaissances sur l’impact de la qualité de l’air sur notre santé. »

Le lancement des activités de l’entreprise au Canada a même été devancé en raison de la situation sanitaire difficile dans plusieurs endroits au pays. 

Cependant, l'élaboration de ce projet date de bien avant la COVID-19, insiste M. Bélanger. 

« On sait maintenant que la piètre qualité de l’air peut contribuer à rendre les gens malades, à même de les tuer. On a beaucoup d’éducation à faire pour montrer aux gens que l’on peut améliorer la qualité de l’air à l’intérieur de nos bâtiments. »

« Nous, on sait qu’il y a beaucoup à gagner avec une bonne qualité de l’air. »

Ce dernier a notamment cité une étude réalisée par des chercheurs de l’Université Harvard dont les résultats ont été partagés en septembre dernier. 

Selon cette étude chapeautée par le Harvard T.H. Chan School of Public Health, « la qualité de l'air dans un bureau peut avoir des répercussions importantes sur les fonctions cognitives des employés, notamment sur leur temps de réaction et leur capacité de concentration, en plus d’affecter leur productivité ». 

« On commence à mettre des chiffres sur cet enjeu, alors c’est sûr que pour nous, ça devient de plus en plus important », a ajouté le PDG de My Breezzz. 

« Avec la COVID-19, alors que l’on sait qu’elle se propage dans l’air et sur les surfaces, je pense que l'on aide à combattre sur ces deux fronts-là », a -t-il ajouté.

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