Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Denise Landry-Nadeau emballée d’avoir renoué avec la compétition

durée 08h24
30 août 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Christine Thériault, journaliste

Après n’avoir participé à aucun demi-Ironman 70.3 depuis septembre 2019, Denise Landry-Nadeau a surmonté ses peurs et renoué avec sa passion. À 61 ans, elle réalise que l’âge n’est qu’un chiffre et l’importance de se consacrer à ses passions. 

Tout en rappelant que la pandémie a forcé la remise de plusieurs compétitions, Mme Landry-Nadeau s’est rendue à Augusta, au Maine, afin de participer au demi-Ironman 70.3 auquel elle était inscrite depuis environ trois ans.

«Quand on ne compétitionne pas durant trois ans, plusieurs choses changent, dont l’âge, etc. Ça m’a fait douter et je trouvais que c’était un défi de taille. Malgré tout, je me suis rendue là-bas et la compétition a eu lieu le 31 juillet.»

Une fois arrivée à destination, la citoyenne d’Edmundston ne se doutait pas que d’autres éléments viendraient intensifier son questionnement.

«Lors d’une rencontre avec les responsables de l’événement, nous avons appris que nous n’étions pas autorisés à porter une combinaison (wetsuit), que lors de l’épreuve de vélo, nous avions des dénivelés de plus de 1000 mètres avec une température d’au-delà de 30 degrés Celsius, etc. Personnellement, j’avais l'habitude de porter une wetsuit, car je me sentais davantage en sécurité.»

«Je doutais, j’avais peur et je me demandais si je pouvais et si je voulais encore prendre part à ce genre d’épreuve. En plus, j’ai quand même vieilli de trois ans. Je m’étais donnée jusqu’au moment du départ pour décider si je participerais à ce demi-Ironman 70.3 ou non.»

Rappelons qu’un demi IronMan consiste en 1,9 km de natation, 90 km de vélo et à 21,1 km de course. En plus de ces trois épreuves, qui sont accomplies les unes après les autres, les participants ont dû marcher une distance de 2 km afin de se rendre à la ligne de départ.

Mme Landry-Nadeau raconte que, contre toute attente, son sentiment de peur s’est dissipé dès qu’elle a entamé l’épreuve de natation.

«Je me suis lancée et cette épreuve de natation a été la meilleure de tous mes triathlons. Lorsque je suis sortie de l’eau, j’étais extrêmement motivée. J’ai monté une pente de 600 m pour me rendre au départ de l’épreuve de vélo. J’avais retrouvé mon entrain. Je montais la pente en courant, j’avais des frissons et je fonçais.»

L’athlète confirme que l’épreuve de vélo s'est bien déroulée.

«À Augusta, il y a beaucoup de pentes. J’y allais un coup de pédale à la fois et malgré la chaleur, ça se passait très bien. Ensuite, j’ai eu un problème au pied gauche durant les premiers kilomètres de l’épreuve de course. À partir du huitième kilomètre, j’ai réussi à mettre du poids sur mon pied et j’ai continué ma course. Il faisait tellement beau et chaud. Ça allait super bien!»

Fière d’avoir foncé, Denise Landry-Nadeau a eu droit à toute une surprise au fil d’arrivée.

«J’ai terminé au huitième rang dans ma catégorie d’âge, soit 60 ans et plus, sur un total de 22 participants, et j’ai obtenu un laissez-passer pour participer aux Championnats du monde d’Ironman. Cet événement aura lieu en octobre, au Utah. Finalement, j’ai refusé ce laissez-passer et j’ai cédé ma place à une autre athlète.»

Extrêmement satisfaite des résultats obtenus lors de son passage à Augusta, Mme Landry-Nadeau rappelle que ce demi-Ironman était son 14e depuis 2014.

«En faisant ce triathlon, j’ai réalisé que le temps requis pour le terminer n’est plus important pour moi. Compléter un demi-Ironman est une victoire. À mes yeux, l’important est de terminer avec un sourire et en ayant donné le meilleur de moi-même. Voilà ce qui est vraiment important pour moi.»

«J’ai réalisé que j’étais encore capable de participer à ce genre d’épreuve et que j’avais encore le goût d’en faire. Mon passage à Augusta m’a confirmé que je voulais continuer et m’a permis de réaliser que l’âge n’est qu’un chiffre et qu’il est primordial de poursuivre ses passions. J’insiste également sur l’importance pour les gens de bouger, et ce, quel que ce soit le sport auquel ils s’adonnent.»

Heureuse d’avoir affronté ses peurs, celle qui a complété son premier Ironman en 2015, laisse entendre qu’elle prévoit prendre part à son 15e demi-Ironman en septembre prochain, à Montréal. 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 16 octobre 2023

Le Centre de développement balle-molle/baseball du Nord-Ouest innove

Au cours de sa prochaine saison, le Centre de développement de balle-molle/baseball du Nord-Ouest franchira une étape supplémentaire.  En effet, des équipes de niveaux tiers 1 ou AA seront formées du côté féminin, et ce, tout en conservant ses formations A ou «Participation».  D’après le directeur technique du Centre, Patrick Thibault, il ...

Publié le 20 septembre 2023

Le dynamophile Peter Michaud continue de récolter les médailles

Lors de sa participation aux Championnats de l’est du Canada de dynamophilie, Peter Michaud a décroché une médaille d’or chez les Maîtres 2 (50 à 59 ans) et terminé au sommet du classement chez les Maîtres 2, 3 et 4, des catégories qui réunissent les participants de 50 ans et plus. Rappelons que les Championnats de l’est du Canada de dynamophilie ...

Publié le 5 septembre 2023

Les gouvernements fédéral et provincial appuient la Coopérative de récréotourisme du Madawaska

Afin de permettre aux dirigeants de la Coopérative de récréotourisme du Madawaska (Républik Nature) de poursuivre leurs projets, les gouvernements fédéral et provincial ont accordé un montant de plus de 630 000 $.  Quant au député de Madawaska-Restigouche, René Arseneault, il confirme que la somme de 317 812 $ provient du Fonds des collectivités ...