Stéphanie Léger s'est taillé une place au sein de l'équipe nationale de gymnastique rythmique au début des années 2000.

Aujourd'hui, c'est à titre de juge qu'elle participera aux compétitions internationales.

La directrice du club Extenso, de Dieppe, vient tout juste de compléter ses examens de la Fédération internationale de gymnastique (FIG).

Il s'agit d'une autre étape importante de la carrière de celle qui est entraîneuse depuis 18 ans.

La Dieppoise de 36 ans est également juge au niveau provincial et national depuis 14 ans.

«C'est toujours bien de poursuivre ton éducation comme entraîneuse, afin de voir ce que les juges recherchent de la part des compétitrices lors de compétitions», raconte Stéphanie Léger.

«Le fait de devenir juge, ça me renforcit dans mon enseignement et ça renforcit mon équipe. D'un point de vue personnel, la gymnastique rythmique est une passion pour moi. J'aime collaborer avec les autres clubs à travers le Canada. C'est la meilleure façon de continuer à apprendre.»

Ce brevet va évidemment lui ouvrir les portes de différentes compétitions internationales.

«Une fois que les choses seront plus sécuritaires au niveau mondial, j'aimerais bien amener des athlètes à des compétitions et aussi être assise à la table des juges», explique-t-elle.

«Quand on a obtenu notre certification, il fait continuer à participer à des événements si on veut accéder à un niveau supérieur.»

Elle détient présentement un brevet de niveau 4.

Les juges de niveau olympiques possèdent une certification de niveau 1.

Stéphanie Léger dirige un club qui compte 140 jeunes, de 3 à 18 ans, ainsi que huit entraîneuses.

«Disons que nous avons eu beaucoup de défis au cours des deux dernières années. La pandémie nous amis plusieurs bâtons dans les roues, en termes de motivation pour les enfants, mais aussi pour les enseignantes. C'était vraiment difficile de faire des plans à court et à long termex, précise-t-elle.

«C'est sans doute vrai dans la majorité des sports.»

L'ancienne gymnaste souhaite évidemment atteindre le plus haut niveau comme juge, soit les Jeux olympiques.

«Oui, ça m'intéresse, mais on n'est pas encore là! Ce serait vraiment une super belle expérience.»

La route est longue, mais Stéphanie Léger est déterminée. Elle a déjà franchi une étape importante avec ce brevet de la FIG.