Après avoir relevé plusieurs défis, le Choeur virtuel de l’Acadie (CVA) a dévoilé une sixième vidéo. Accompagné du groupe Ode à l’Acadie, le CVA fait rayonner une artiste du Madawaska, feue Suzanne Hébert, avec sa chanson «Ode à l’Acadie». 

Fiers du résultat, les instigateurs du CVA, Marc-André Pelletier et Chantal Doiron-Pelletier, confirment que ce projet était entamé depuis plusieurs mois.

L’idée d’interpréter «Ode à l’Acadie» est une suggestion reçue d’une citoyenne d’Edmundston, Renée Guimond-Plourde.

«Cette dernière, qui était une bonne amie de Mme Hébert, nous a envoyé un courriel nous disant que cette chanson pourrait être une idée intéressante. Puisque nous souhaitons représenter toutes les régions de l’Acadie, dont le Madawaska, nous avons aimé l’idée», indique M. Pelletier.

«De plus, nous trouvions qu’il serait plaisant de collaborer avec le groupe Ode à l’Acadie. Finalement, les membres ont accepté notre invitation», poursuit-il. 

Tout en confirmant que l’arrangement de la pièce a été fait par Rachel Léger, Mme Doiron-Pelletier ajoute que plusieurs mois se sont écoulés avant le lancement de la vidéo, le 10 janvier dernier.

«Nous aurions voulu qu'il ait lieu avant l’été, mais plusieurs éléments, dont le confinement, ont fait en sorte que ça n’a pas fonctionné. Durant l’année, nous avons travaillé sur deux projets en parallèle, soit Ode à l’Acadie et le medley de deux chansons de 1755. En septembre jusqu’en octobre, les choristes ont préparé leurs vidéos, assisté à des séances de mentorat, etc.»

En plus de mettre en lumière le travail de Dakshan Jayatilaka (montage vidéo) et Daniel Bérubé (montage sonore), M. Pelletier raconte que des ennuis informatiques ont retardé la conclusion du projet.

«Nous avons dû travailler fort, car notre ordinateur a rendu l’âme. Nous avons demandé aux membres du Choeur de nous envoyer des pensées et de l’énergie. Comme par magie, l’ordinateur a ouvert le temps de récupérer la dernière version de la vidéo.» 

«Jusqu’à la dernière seconde, nous avons pensé que nous avions perdu tout le projet. (...) Lorsque nous avons regardé la vidéo, nous avions presque les larmes aux yeux. C’était magique et de toute beauté», ajoute Mme Doiron-Pelletier.

Aujourd’hui, le Choeur virtuel de l’Acadie prépare un septième projet, un medley de deux succès de 1755, soit «Le jardinier du couvent» et «Le monde a bien changé».

Ce projet viendra clôturer le premier chapitre du regroupement. On se souviendra qu'avec l’appui du Conseil provincial des société culturelles, le Choeur avait obtenu du financement permettant de réaliser sept projets.

«Ce projet a été beaucoup plus grand que nous l’aurions imaginé. Puisque nous n’avons pas eu à payer de salles, de déplacement ou autres, 100 % du budget a été remis aux artistes, que ce soit du côté du montage, des mentors, etc.», déclare Mme Doiron-Pelletier.

Aux yeux des instigateurs du Chœur, le medley de 1755 est le dernier projet du premier chapitre du CVA qui aura duré deux ans.

«L’expérience avec 1755 a été mémorable, car c’est la seule formation avec laquelle nous avons travaillé en présentiel», précise M. Pelletier.

Même si on ne connaît pas la date de sortie de cette septième vidéo, les responsables du Choeur virtuel de l’Acadie laissent entendre que le scénario idéal serait d’ici quatre à six semaines.

«Nous souhaitons que le lancement de la prochaine vidéo marque la fin de la pandémie», lance M. Pelletier.

Que réserve l’avenir au Choeur virtuel de l’Acadie?

En plus de rêver que ce dernier puisse être réuni pour chanter en présentiel, Marc-André Pelletier et Chantal Doiron-Pelletier font confiance à l’avenir.

«Nos vies ont souvent changé depuis que Marc-André a eu cette idée! Nous adorons le Chœur. Il a été important dans la vie de plusieurs personnes, nous a permis de réaliser des projets durant les moments difficiles, en plus d’avoir été un baume.»

«Le Choeur va continuer d’exister. Y aura-t-il d’autres projets spéciaux? Pour l’instant, nous n’avons pas la réponse à cette question, mais la structure est en place et nous sommes ouverts aux possibilités», conclut Mme Doiron-Pelletier.