Grand amateur de sports et de plein air, le premier doyen de l’École des TIC, technologies et du transport du CCNB, Alain Lamarre, se plaît dans son Nord-Ouest natal.

Originaire de Saint-Jacques, M. Lamarre est titulaire d’un baccalauréat en Sciences forestières de l’Université de Moncton et il détient une «ceinture noire» en amélioration des procédés (Ivey Business School). De plus, il a suivi plusieurs cours en leadership, en gestion de conflits et de coaching. 

M. Lamarre possède notamment un bagage de 15 ans d’expérience à titre de gestionnaire au sein de l’entreprise J.D. Irving.

«En grandissant, je voulais devenir orthopédiste ou biologiste. J’ai toujours été intéressé par la forêt et je me suis dirigé là-dedans, car la formation se donnait à Edmundston», a-t-il fait savoir.

M. Lamarre a effectué son stage de fin d’études en Belgique. De retour au Canada, il a œuvré cinq ans chez Shermag, à Saint-François, dans le Haut-Madawaska, où il était responsable de l’approvisionnement du bois et de la transformation primaire. Cette expérience lui a permis de développer un grand intérêt pour la fabrication de meubles.

«Ma passion pour le meuble s’est accentuée à cet endroit. Je me suis alors acheté des outils et je bricole dans mon atelier à la maison.»

En parlant de passion, Alain Lamarre ne se verrait pas vivre ailleurs que dans le nord-ouest du Nouveau- Brunswick, un véritable terrain de jeu pour les amateurs de sport comme lui.

«Nous avons la forêt, les lacs et les montagnes. Je suis adepte de la pêche au saumon et de la chasse. Il y a aussi 50 kilomètres de sentiers de vélo de montagne à cinq minutes de chez-moi. C’est formidable!»

Pendant la saison estivale, M. Lamarre adore naviguer sur son voilier sur le lac Témiscouata en compagnie de sa conjointe, Nathalie. En hiver, il dévale les pentes du Mont Farlagne en plus d’être moniteur de planche à neige de niveau 2 depuis plus de 20 ans.

«J’enseigne à des étudiants âgés de 4 à 80 ans. Un jour, j’ai eu un élève de 79 ans qui s’est complètement équipé à neuf pour faire de la planche à neige.»

M. Lamarre était bien heureux de devenir le premier doyen de l’École des TIC, technologies et du transport.

« La pandémie a apporté son lot de défis, mais nous en avons profité pour remodeler le CCNB avec l’ajout d’écoles alignées aux secteurs de formation. C’est vraiment énergisant et stimulant. Avec l’Approche centrée sur le développement des compétences (ACDC), nous allons accroître notre capacité d’adapter la formation aux besoins actuels et changeants des employeurs», a expliqué M. Lamarre.