Deux fillettes de Saint-Léonard, Émilie et Emma Ouellette, démontrent qu’il n’est jamais trop tôt pour découvrir l’univers de l’entrepreneuriat. Âgées de neuf ans, elles ont fondé Émi-livres et Emma’s Creations.

Selon la mère des jeunes filles, Angèle Ouellette, Émilie et Emma ont choisi de suivre les traces de leur père, Kevin Ouellette, propriétaire de Thumbs Up Records.

«Au début, elles apportaient leurs produits au magasin de leur père. Ensuite, il leur a suggéré de vendre leurs produits au P’tit marché du parc. À la fin de la saison, elles rapporteront peut-être leurs produits au magasin», explique Mme Ouellette, qui est également une adepte d’artisanat.

Quant à la propriétaire d’Émi-livres, Émilie Ouellette, raconte qu’elle a toujours adoré les livres et la lecture.

«J’ai commencé ma petite entreprise l’an passé, un peu avant Noël. Je voulais vendre quelque chose au magasin de mon père», explique-t-elle.

Heureuse de pouvoir amasser des sous en faisant quelque chose qu’elle aime, Émilie Ouellette donne un aperçu des produits que peuvent se procurer les clients.

«J’ai choisi de vendre des livres, car j’aime beaucoup lire. De plus, des gens m’en donnaient. Au début, mes parents m’aidaient à acheter des livres, tandis qu’aujourd’hui, je prends mes sous pour en acheter dans des ventes de garage ou ailleurs. Je m’assure qu’ils soient en bon état», poursuit-elle.

«Je vends les plus gros 5 $, alors que les gens peuvent en acheter de plus petits pour 1 $ ou 0,75 $. Quand je ne suis pas au P’tit marché du parc, mes produits sont au magasin de mon père.»

Quant à Emma Ouellette, elle a pris la décision de fonder Emma’s Creations, une entreprise qui permet aux gens de s’acheter des peintures et des peluches fabriquées avec de vieux bas.

«Tout a commencé après que j’aie regardé des vidéos de gens qui fabriquaient des toutous. Nous avions beaucoup de vieux bas à la maison et j’ai décidé de les utiliser pour faire des toutous. Ensuite, j’ai pensé que je pourrais en vendre.»

«Au début, je vendais les toutous au magasin de mon père, mais ça ne se vendait pas très bien. Quand maman m’a parlé du marché, j’ai décidé de les vendre là.»

En plus de laisser entendre qu’elle est plus timide que sa sœur, Emma Ouellette est sortie de sa zone de confort.

«Lorsque j’étais au marché, j’ai décidé de me promener et de montrer mes toutous aux gens. Finalement, j’ai réussi à tous les vendre lors du premier marché», déclare-t-elle.

Par ailleurs, Emma Ouellette ajoute qu’elle adore le dessin et la peinture.

«Je vends également mes peintures et j’ai toujours quelque chose pour dessiner près de moi.»

Chose certaine, les fillettes, qui feront leur entrée en 4e année, à l’école Grande-Rivière, souhaitent continuer de se consacrer à leurs petites entreprises respectives durant un certain temps.