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Monument communautaire «Chaque enfant compte» érigé à l’école Élémentaire Sacré-Coeur

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11 août 2022
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Peu de temps avant la fin de l’année scolaire, l’école Élémentaire Sacré-Coeur est allée de l’avant avec l’inauguration d’un monument de sensibilisation communautaire qui porte le nom de «Chaque enfant compte».

Rappelons que ce sont les élèves de la classe de Vicki Lafrance qui ont orchestré divers projets de sensibilisation en lien avec la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, dont l’objectif est de «reconnaître les conséquences tragiques des pensionnats, les enfants disparus, les familles laissées derrière et les survivants de ces établissements».

Plusieurs dignitaires et invités ont assisté à cette cérémonie, dont le groupe de «Drum Circle», de la Première Nation Malécite du Madawaska (PNMM); le député de Victoria-la-Vallée, Chuck Chiasson; le maire de Grand-Sault, Marcel Deschênes; le directeur général du District scolaire francophone du Nord-Ouest, Luc Caron, de même que les partenaires, les élèves et les membres du personnel de l’école.

Au cours de son allocution, la directrice de l’école Élémentaire Sacré-Coeur, Tina Shirley, ce projet découle de la volonté des enfants, plus précisément des élèves de sixième année de Vicki Lafrance.

«Cette dernière a été très émue par les diverses émotions éprouvées et verbalisées par ses élèves lors de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. En effet, les élèves ont démontré une volonté de contribuer activement au changement», indique-t-elle.

«Ces élèves démontrent de l’empathie et ressentent un désir énorme d’aider à répandre l’entraide, le bonheur et l’amour. Nous avons beaucoup à apprendre de ces petits être au coeur d’or. Il suffit de les écouter. (...) Bravo à tous! Grâce à votre monument, qui nous rappelera l’importance de continuer à contribuer au changement, votre bienveillance sera toujours parmi nous, à l’école Élémentaire Sacré-Coeur», poursuit Mme Shirley.

Une élève, Maude St-Amand, a eu l’occasion de partager de l’information à propos des nouveaux projets de classe qui ont permis de sensibiliser les élèves durant toute l’année scolaire.

«En septembre dernier, Mme Vicki a pris le temps de nous parler de ce que symbolise le port du chandail orange et la signification de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Personnellement, j’ai été étonnée d’apprendre que de tels gestes avaient été commis envers des être humains. Ensuite, j’ai ressenti de la haine. C’est injuste! Aucun être humain ne devrait subir un tel sort!»

Après avoir ressenti une foule d’émotions, les élèves ont manifesté le désir de participer au changement, à la sensibilisation et à la promotion du respect.

«Dès le début, nous avons cru que c’est en nous unissant que nous réussirions à faire une différence. Durant la préparation des divers projets, nous ressentions de la fierté, car nous étions conscients du bien que nous répandions autour de nous.»

«Nous avons organisé la Journée du port du chandail orange à notre école, fait des présentations dans les classes, organisé une chaîne d’art collective, assisté à des formations, fabriqué le monument communautaire et j’en passe.»

Convaincue que les élèves ont réussi à faire une différence, Maude St-Amand affirme que «ce n’est pas fini».

«Ce n’est que le début d’une belle et longue aventure qui doit se poursuivre par chacun de nous au quotidien. (...) C’est notre devoir de promouvoir l’harmonie, de tendre la main et de parler avec notre coeur.»

Agente de développement communautaire à l’école Élémentaire Sacré-Coeur, Mélanie Plourde, félicite les participants à ce projet.

«Personnellement, je crois qu’il n’y a rien de plus beau que de voir des enfants agir envers des causes qui leur tiennent à coeur. (...) Je suis convaincue qu’ils auront tous développé de nombreuses connaissances, valeurs et habiletés qu’ils sauront mettre en pratique au quotidien.»

Reconnaissante envers les partenaires, dont Place aux compétences et la Société culturelle régionale Les Chutes, Mme Plourde souligne la participation du groupe «Drum Circle» d’avoir interprété des pièces musicales autochtones.

«Nous sommes heureux de vous accueillir à notre école et nous espérons que ce n’est que le début d’une longue amitié! J’ai toujours cru que c’était en unissant nos forces que nous sommes en mesure d’accomplir de belles grandes choses»

Mentionnons également qu’une élève de la maternelle, Aryn Albert, et sa cousine, Érika Ouellette, une ancienne élève de l’école Élémentaire Sacré-Coeur, toutes deux Malécites de la Première Nation Tobique, ont exprimé leur reconnaissance et leur appréciation de ce projet.

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