Originaire de Saint-André, Fidèle Levesque a souhaité rendre hommage à des prêtres natifs de cette communauté en remettant une collection de 27 photos encadrées à la Chapelle Saint-Éloi.

Domicilié à Grand-Sault et né en 1929, M. Levesque indique que les photos représentent des prêtres qui sont nés sur ce qu’il décrit comme étant le «territoire civil de Saint-André» de 1899 à 1957. 

Dans un document remis à l’Info Weekend, M. Levesque indique que durant la période de 1900 à 1945, la paroisse comptait 175 familles agricoles.

«Sous l’influence des curés de l’époque, soit Éloi Martin, Félix Verret et Félix Morneault, qui mettaient beaucoup d’intérêt au recrutement de vocations religieuses, la paroisse de Saint-André a vu 27 jeunes hommes opter pour la vie sacerdotale.»

«Durant cette même période, le diocèse d’Edmundston n’existait pas et plusieurs prêtres de la paroisse ont été affectés dans des paroisses du grand diocèse de Bathurst. D’autres prêtres ont rejoint des communautés religieuses telles les Eudistes ou les Pères-Blancs d’Afrique», poursuit-il.

Aux yeux de M. Levesque, le fait que la petite paroisse de Saint-André ait fourni 27 prêtres à l’Église catholique serait «un phénomène unique».

Afin de préserver cet héritage et convaincu que ces prêtres méritent un hommage spécial, M. Levesque a donc réussi à récupérer les photos de ces prêtres et à les faire encadrer.

Aujourd’hui, cette exposition est présentée au sous-sol de la Chapelle Saint-Éloi.

Passionné d’histoire, M. Levesque a oeuvré dans le domaine de l’enseignement pendant 15 ans et passé 20 ans au ministère de l’Éducation du Québec. De retour dans la région depuis 15 ans, il raconte qu’il aime  dénicher des photos des premiers défricheurs de Colebrooke, nom attribué à la région avant la fondation de la paroisse avant 1904.

Pour garder sa mémoire active, il a publié une douzaine de documents reliés à des familles pionnières de Saint-André.

À propos de la Chapelle Saint-Éloi

Située sur le chemin Montagne-à-Comeau, à Saint-André, la Chapelle Saint-Éloi a été construite en 1939 et son nom lui a été donné en l’honneur du révérend Éloi Martin, décédé à Rome.

Sur la page Facebook de la Chapelle Saint-Éloi, on apprend que cette dernière a été «au service de la communauté de Saint-Éloi pendant plus de 60 ans avant sa fermeture en 2000».

Quatorze ans plus tard, Mario Cormier a entrepris des démarches afin de mettre sur pied la Fondation Chapelle Saint-Éloi.

«Il contribua généreusement aux travaux pour rénover l’endroit et en faire un lieu chaleureux ainsi qu’accueillant afin que tous puissent s’y recueillir paisiblement».