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«Le service communautaire, c’est dans mon ADN!»

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20 décembre 2021
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Par Christine Thériault, journaliste

Tout en affirmant que le mot «retraite» ne fait pas partie de son vocabulaire, la récipiendaire d’un doctorat honorifique en services communautaires de l’Université de Moncton, Pauline Banville-Pérusse, est toujours très active. «Le service communautaire, c’est dans mon ADN», déclare-t-elle.

Rappelons que la dame de Saint-Basile devait recevoir cet honneur lors de la remise des diplômes en mai 2021, ce qui n’a pas été possible en raison de la pandémie.

En plus d’insister sur le fait que la plupart des bénévoles ne donnent pas de leur temps pour recevoir des prix, mais parce qu’ils estiment être en mesure de faire une différence, Mme Banville-Pérusse admet avoir été surprise et honorée de recevoir un doctorat honorifique de son alma mater.

«D’une part, j’ai été surprise, car le travail et le bénévolat que j’ai fait font partie intégrante de ma vie depuis toujours. D’autre part, j’ai été honorée, car un doctorat honorifique est une récompense universitaire importante et qu’on veuille me la décerner m’a déstabilisé.»

«Malgré tout, il est très gratifiant de savoir que des gens se penchent sur votre parcours de vie et souhaitent le reconnaître.»

Aujourd’hui, Mme Banville-Pérusse accepte cette distinction avec beaucoup d’humilité, puisqu’elle lui est remise par son alma mater qui, autrefois, était l’Université Saint-Louis-Maillet.

«Ça me touche particulièrement, car c’est entre ces murs que j’ai fait mes études ainsi que reçu une grande partie de mon éducation. (...) Je partage cette distinction avec toutes les personnes qui ont traversé ma vie, qui m’ont permis de m’accomplir et qui, comme moi, se sont engagées dans le bénévolat communautaire.»

D’après Mme Banville-Pérusse, sa famille et son éducation sont à la source de son désir de s’engager au sein de sa communauté.

«Depuis ma tendre enfance, j’ai appris que lorsque l’on est choyé par la vie, il faut redonner. J’ai toujours cru que le monde pouvait devenir meilleur si on y contribuait personnellement. L’entraide est une valeur qui fait partie de moi et qui se perpétue au sein de ma famille.»

«Durant mon parcours académique, j’ai acquis des connaissances, mais également des valeurs humaines et spirituelles. J’ai fréquenté le Collège Maillet à l’époque des religieux, ce qui nous a conduit à un engagement personnel, social et religieux.»

Mme Banville-Pérusse affirme que donner fait partie de sa personnalité et que donner est toujours un plaisir renouvelé.

«À mes yeux, le plaisir de donner est toujours plus grand que celui de recevoir. (...) Au fil du temps, j’ai appris qu’il faut aussi apprendre à recevoir.»

Fière de ce qu’elle a accompli depuis ses débuts dans l’univers du bénévolat, Pauline Banville-Pérusse poursuit sur sa lancée. 

Aujourd’hui, elle oeuvre auprès de la Fondation du Diocèse d’Edmundston, de la Fondation des oeuvres de l’Hôtel-Dieu, du Comité diocésain de Développement et Paix, de la Société culturelle Saint-Basile, des Jeunesses musicales du Canada (Edmundston et Nouveau-Brunswick) et de l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick (AIINB). Elle est également coordonnatrice régionale des Associés de la Congrégation des religieuses hospitalières de Saint-Joseph.

Plusieurs raisons incitent Mme Banville-Pérusse à poursuivre son travail. 

«Dans mon vocabulaire, le mot retraite n’existe pas beaucoup. Le service communautaire est dans mon ADN! Je suis en bonne santé, j’ai un mari qui m’encourage ainis qu’une bonne. J’ai tout ce qu’il me faut pour continuer. De plus, j’ai toujours la conviction qu’il faut utiliser nos talents et les partager avec les autres.» 

En terminant, Mme Banville-Pérusse affirme que le désir de s’engager dans sa communauté fait partie de sa personnalité depuis toujours.

«L’entraide est une valeur qui existe depuis le début des temps.  Cette valeur, qui tenait beaucoup à coeur à ma famille, a traversé le temps et aujourd’hui, on l’appelle le bénévolat», conclut-elle.

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