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Le combat de Linda Delorey

durée 14h17
18 novembre 2021
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Par Stéphane Paquette, journaliste

Linda Delorey est mal en point. Très mal en point.

Elle peut à peine marcher quelques mètres avant d'être à bout de souffle.

La femme de 65 ans a un sérieux problème au poumon droit.

Sauf que personne ne sait exactement de quoi elle souffre.

Pour le savoir, elle devra se rendre à Toronto pour y subir une intervention chirurgicale.

Pour la retraitée de Richibucto, cet onéreux voyage est hors de question pour le moment.

Mais un ange est tombé du ciel pour lui venir en aide;

Elle s'appelle Mélanie Thébeau.

Même si elle la connait à peine, elle a décidé de mettre sur pied une campagne de levée de fonds pour récolter la somme de 6000$ qui lui permettra de se rendre à Toronto.

En attendant, Linda Delorey vit un cauchemar quotidien.

«J'ai commencé à avoir de la difficulté à respirer il y a environ un an. J'étais essoufflée juste à descendre les escaliers. Ensuite, ma jambe et mon pied ont viré bleues. J'ai été voir le docteur Michel Poirier pour vérifier s'il y avait un blocage au niveau des veines. Mais il n'y en avait pas», raconte celle qui est arrivée au Nouveau-Brunswick à l'âge de 8 ans avec sa mère.

Elle a subi un examen à résonnance magnétique pour en savoir un peu plus sur le mal qui l'affligeait.

«Quelques jours plus tard, il m'a demandé d'aller le voir. Ils m'ont gardé pour d'autres tests. Ils ont finalement trouvé un problème avec mon poumon droit. Il était plein de caillots de sang. Il ne comprenait pas comment ça se faisait que j'étais encore en vie.»

La résidente de Richibucto est demeurée à l'hôpital pendant quatre semaines pour recevoir différents traitements.

«À un certain moment, ils pensaient que c'était une grosse tumeur qui était logée dans mon poumon. Mais ils n'étaient pas certains. Ils ne peuvent pas faire de biopsie parce que c'est dans une artère. Il parait que c'est un cas très rare.»

Ce genre d'opération risquée n'est pas pratiquée au Nouveau-Brunswick.

On estime que son séjour de plus d'un mois en Ontario coûtera au moins 6000$, peut-être plus.

C'est là qu'entre en jeu Mélanie Thébeau.

«Mélanie est mon ange. C'est ce que je lui dis chaque fois qu'elle m'envoie un message. Je crois qu'il y a des anges sur la terre et c'en est un. Elle a entendu parler de mon histoire, et la première fois que je l'ai vue, elle est arrivée ici avec un pain maison et une enveloppe de la part d'elle et sa mère qui contenait 120$.

Parfois, elle m'apporte de la soupe. C'est une personne exceptionnelle. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle. La semaine passée, J'ai été pour me faire couper les cheveux. Mais dès que j'ai monté quelques marches, j'ai dû m'asseoir parce que je ne pouvais plus respirer.»

Malgré les risques de l'opération, elle demeure optimiste.

«J'ai parlé à la docteure à Toronto et elle m'a dit que j'avais de bonnes chances de m'en sortir. Je n'ai pas peur.»

Mélanie Thébeau se dit heureuse de donner un petit coup de pouce à sa concitoyenne.

«Je savais que c'est une personne qui n'a pas beaucoup de moyens. J'ai été lui porter un peu d'argent parce que je savais qu'elle en avait besoin. Mais elle avait surtout besoin de quelqu'un pour s'occuper de la levée de fonds.»

Ceux qui veulent contribuer peuvent le faire à travers un compte à la Banque Royale de Richibucto, avec les informations suivantes: Banque Royale 003, numéro de succursale 01764 et numéro de compte 5108527.

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