Même si elle ne s’est pas déroulée dans sa forme habituelle, la Marche en pieds de bas, au profit de P.R.O. Jeunesse Edmundston, a permis de récolter plus de 13 500 $. 

Cette somme venait donc surpasser l’objectif de 13 000 $ que s’était fixé l’organisme. 

Avant la pandémie,  plusieurs personnes, dont les jeunes de diverses écoles du Nord-Ouest avaient l’habitude de marcher quelques kilomètres lors de cette activité de collecte de fonds. 

Évidemment, l’annulation de cet événement a représenté une déception. 

« Avant que ça (COVID-19)  reparte de nouveau et que ça commence à entrer dans les écoles, on avait une lueur d’espoir. On croyait pouvoir le faire, mais quand la situation est devenue précaire on a décidé d’annuler pour être plus sécuritaire que moins », a raconté la porte-parole de la marche, Paula Murchison. « On ne voulait pas que la marche soit vue négativement. »

Cette année, certaines écoles ont toutefois poursuivi la tradition en organisant leurs propres petites marches en pieds de bas. Paula Murchison, a confirmé que les écoles Cité des jeunes A.-M.-Sormany, Saint-Jacques, Carrefour de la Jeunesse, Notre-Dame et Communautaire Saint-Joseph ont participé à ce mouvement. 

« Au moins, avec ces petites marches-là, on a vu à quel point les écoles tiennent à cette activité-là. »

Malgré tout, la collecte de fonds, elle, a eu lieu. Les gens avaient jusqu’au 15 octobre pour faire un don dans le cadre de la Marche en pieds de bas. 

Selon Mme Murchison 100 % des dons amassés sont remis à l’organisme dont la mission est de permettre aux enfants de familles dans le besoin de prendre part à des activités sportives, culturelles ou communautaires. 

« On place cet argent pour les inscriptions ou pour l’achat d’équipement pour les enfants », a ajouté Paula Murchison. 

Selon cette dernière, la demande en termes d’inscription ou d’équipement varie d’une année à l’autre. Cependant, en raison de la pandémie et des difficultés que cela a apportées pour les organismes de la région, Mme Murchison anticipe que P.R.O. Jeunesse pourrait devoir débourser plus d’argent au cours des prochains mois, voire même des prochaines années. 

« Avec les associations et organismes qui nous donnent aussi des rabais pour ces enfants, le fait d’amasser 13 000 $ équivaut à plus d’argent en raison de ça. Donc on peut placer quand même beaucoup d’enfants. Mais comme la pandémie a eu des effets sur les inscriptions de certains groupes, notre fonds de roulement va nous permettre de continuer à aider le plus d'enfants possible. »

Notons que l’argent amassé cette année sera utilisé pour payer les frais d’inscription et d’équipement de l’année prochaine, indique Mme Murchison. 

« Ça dépend des demandes et dans quel genre d’activité les enfants veulent aller. Il y a des activités qui coûtent plus cher que d'autres alors ça peut varier.  »

En temps normal, Paula Murchison estime qu’une somme de 13 000 $ peut permettre d’aider au-delà de 100 enfants. 

« Avec les partenariats que l’on a on peut s’assurer de placer au moins 100 enfants, mais on a d’autres collectes de fonds à part la Marche en pieds de bas qui permet d’en aider encore plus. Tout ça mis ensemble fait qu’il y a des années ou l’on pouvait placer près de 180 enfants. »