Un an après avoir accueilli un projet de médiation culturelle, auquel ont participé des citoyens, la Ville de Saint-Quentin a dévoilé une mosaïque communautaire au Parc Arthur Parent. Cet événement a eu lieu le 15 septembre en présence d’une trentaine de personnes.

Selon la coordonnatrice communautaire de la  prévention pour les services des  traitements des dépendances et de la santé mentale zone 4, Céline Fortin, le projet s’est déroulé en août 2020, sous la supervision de la mosaïste Carole Lulham. Durant deux semaines, des citoyens de 6 à 76 ans, dont 12 enfants, ont choisi de s’unir pour réaliser une oeuvre. 

Tout en rappelant que l’art et la créativité ont un impact positif sur la santé mentale, Mme Fortin confirme que ce projet a entraîné énormément de bienfaits chez les participants.

«D’après des participants, ce projet a permis de tisser des liens entre eux et d’augmenter leur sentiment d’appartenance envers leur communauté. Certaines personnes ont découvert une nouvelle passion, alors que d’autres ont profité des ateliers pour faire le vide et calmer leur anxiété.»

«Des participants étaient heureux de se lever chaque jour afin de participer à la création d’une œuvre, alors que des liens se sont tissés entre les participants et l’artiste. (...) Voir la muraille ramène les participants à leur point d’ancrage.»

Mme Fortin ajoute que ce projet de médiation culturelle visait également à lutter contre la stigmatisation et l’isolement.

«De plus, il s’est intégré dans le projet national Enraciner l’espoir, un projet communautaire de prévention du suicide», poursuit-elle.

En installant les œuvres au Parc Arthur Parent, les partenaires du projet souhaitait faire de celui-ci un endroit qui dégage l’espoir et la résilience.

«Cet endroit sera un ancrage pour toute une communauté et un endroit où les gens pourront se ressourcer.»

Par ailleurs, Mme Fortin indique que le papillon qui se trouve sur la mosaïque revêt une signification particulière.

«Ce papillon de métal est un complément aux œuvres réalisées durant le projet. Le papillon est le symbole universel de la métamorphose, de la liberté, d’un nouveau départ et de guérison.»

«Dans la vie, il arrive que les gens doivent relever des défis ou surmonter des obstacles. Il ne faut pas oublier que tout peut s’améliorer en gardant espoir, en demandant de l’aide ou en s’aidant les uns les autres lorsque ça va moins bien.»

Bien installée dans le Parc Arthur Parent, la mosaïque est précédée par de petites dalles fixées au sol et qui présentent les créations artistiques réalisées au cours des deux semaines d’ateliers. 

Quant au conseil municipal de Saint-Quentin, il est fier de cet ajout «au Parc Parent, qui offre un espace vert empreint d’espoir». La maire, Nicole Somers, a souligné l’étroite collaboration des membres de la famille Parent qui, d’entrée de jeu, «ont donné leur aval à ce beau projet d’inclusion communautaire».

Rappelons que ce projet, subventionné par Patrimoine Canada, a réuni plusieurs partenaires, dont l’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick (AAAPNB), le Centre de santé mentale communautaire, en marge du projet Enraciner l’espoir, la Société culturelle des Hauts-Plateaux, l’école Mgr-Martin, la polyvalente A.-J.-Savoie, la Bibliothèque publique La Moisson et la famille Parent.