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Développement et Paix compte sur la générosité des gens pour poursuivre sa mission

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19 mars 2021
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Par Christine Thériault, journaliste

Puisque la pandémie n'a pas épargné Développement et Paix, le comité diocésain incite la population à être généreuse durant le Carême de partage ou toute l'année.

La responsable des communications du comité diocésain de Développement et Paix ainsi que l’organisme dans la paroisse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, Reine Gauthier, donne un aperçu de l’impact de la pandémie à l’échelle diocésaine.

«Nous avions l’habitude d’amasser des fonds grâce à la vente de billets pour les repas-partage et il y avait plus de gens à l’église. Aujourd’hui, ces repas ne peuvent plus avoir lieu, ce qui signifie que nous avons un important manque à gagner. Nous devons continuer de promouvoir l’organisme et trouver d’autres façons de renflouer nos coffres.»

En plus de rappeler qu’une collecte spéciale aura lieu cette fin de semaine, Mme Gauthier explique qu'il existe plusieurs façons pour les gens d’appuyer les partenaires de Développement et Paix qui oeuvrent dans les pays du Sud.

«Il est possible de faire des dons en ligne (https://www.devp.org/), par téléphone (1 888 234 8533) ou en remettant un chèque à leur paroisse en précisant qu'il s'agit d'un don pour Développement et Paix. De plus, les gens peuvent devenir des donateurs mensuels. (...) Un don de 10 $ par mois peut sembler minime, mais à la fin de l’année, c'est 120 $, ce qui peut faire une grande différence.»

Convaincue de l'importance soutenir les partenaires de Développement et Paix, Mme Gauthier indique qu'à l'heure actuelle, l'organisme poursuit 86 projets dans 32 pays et qu'en 2020, il a rejoint 16 millions de personnes. 

«La pandémie fait en sorte que nos partenaires ont des besoins encore plus pressants, entre autres, en raison de l’absence de prestations d’urgence ou d’un filet social. Ici, nous n’avons pas nos sources de revenus habituels, mais dans les pays en développement, c’est pire.»

D’après Mme Gauthier, des gens sur la planète jonglent avec d’énormes défis.

«Par exemple, comment les gens peuvent-ils se laver les mains s’ils n’ont pas accès à de l’eau? Dans certaines régions, Développement et Paix assure la distribution de trousses d’hygiène renfermant notamment des lingettes désinfectantes, des masques, du savon, etc.»

Tout en précisant que les enjeux sont nombreux, Reine Gauthier affirme que le besoin est urgent et extrêmement présent dans certaines régions.

«En Éthiopie, un quart de la population est sous-alimentée en raison d’un grave conflit. Tentons d’imaginer la situation en contexte de pandémie… Développement et Paix a distribué de l’eau potable, du savon, des réservoirs d’eau et des compléments d’alimentation à 15 000 enfants qui sont mal nourris. (...) L’organisme appuie beaucoup de femmes dans le micro-crédit. Ainsi, elles peuvent commencer une petite production de tricot ou autre.»

Par ailleurs, Mme Gauthier précise que Développement et Paix collabore avec des partenaires qui sont déjà sur place.

«Nous n’envoyons personne du Canada dans ce pays pour monter des projets. Les gens qui sont là-bas sont témoins d’un besoin, soumettent une demande d’appui, présentent le projet qui doit respecter les critères établis par Développement et Paix.»

En terminant, rappelons que la mission de Développement et Paix est d’agir pour un monde plus juste en soutenant des partenaires dans les pays du Sud qui luttent pour la dignité humaine. De plus, le travail de l’organisme compte quatre volets, soit: les droits des femmes, la paix et la réconciliation, la démocratie et la justice climatique.

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