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À 100 ans, Marie-Paule Martin a l’impression de rajeunir

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9 mars 2021
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Par Christine Thériault, journaliste

Marie-Paule Martin peine à croire qu'elle a soufflé sa 100e bougie, le 23 février dernier. Elle affirme être en bonne santé, et dit se sentir plus jeune que son âge.

Malgré la pandémie et les restrictions émises par la Santé publique, la citoyenne de Grand-Sault a vécu de beaux moments le jour de son 100e anniversaire, dont la visite du père Paul Paradis.

«Il a célébré la messe dans ma cuisine et j’étais entourée de quatre personnes. C’était l’une des plus belles journées de ma vie! De plus, le père Paradis m’a dit qu’il reviendra l’an prochain.»

«J’ai reçu des certificats, des fleurs, des visiteurs à l’extérieur, des cartes, des appels, des ballons ainsi qu’un gâteau, pris un bon repas et… un petit verre de vin.»

Mme Martin estime qu'elle a vécu une belle vie. Elle n’aurait jamais osé croire qu’elle atteindrait l’âge de 100 ans.

«Je n’ai pas l’impression d’avoir 100 ans. Je me sens beaucoup plus jeune. J’ai de la difficulté à voir et un peu de rhumatismes aux genoux, mais rien de plus.»

Originaire du Québec, Mme Martin a passé une trentaine d’années au Maine avant de s’établir à Saint-Léonard. Depuis 12 ans, elle demeure à Grand-Sault.

«J’ai passé 30 ans au Maine. Mon mari, Léo, travaillait à l’usine Great Northern Paper, à East Millinocket. Durant neuf ans, j’ai travaillé dans un motel qui a été construit par la Great Northern Paper. Tous les jours, de 6h à midi, je préparais le déjeuner.»

Vive d’esprit, Mme Martin se souvient que lors de discussions avec son mari, elle gagnait souvent ses points.

«Mon mari voulait aller à Drummond et moi, à Saint-Léonard. Ma mère était encore là ainsi que l’une de mes sœurs avec laquelle je m’entendais bien. Je voulais rester près d’elle. Je gagnais toujours contre Léo», raconte-t-elle, avec un sourire.

Issue d’une famille de 11 enfants, Marie-Paule Martin est la seule qui soit toujours vivante. Et bien qu’elle adore les enfants, Mme Martin n’a pas eu la chance d’en avoir.

«Mon mari et moi aurions aimé en avoir, mais le Bon Dieu n’a pas voulu nous en donner.»

Généreuse et femme au grand coeur, Mme Martin raconte que le bénévolat a été l'une des plus belles expériences de sa vie.

«Lorsque je demeurais à Saint-Léonard, j’ai fait partie du comité qui préparait des repas après les funérailles et à d’autres occasions. J’ai fait ça durant 14 ans. Pendant huit ans, j’ai livré des repas aux personnes âgées. J’aimais rencontrer ces gens et discuter avec eux. J'ai adoré ça, car je rendais service aux autres. Lorsque j'ai arrêté, c'était pour m'occuper de mon mari qui était malade.»

Malgré ses 100 ans, Mme Martin est autonome. Elle demeure dans son appartement et continue d’accomplir ses tâches quotidiennes.

«J’habite seule et j’ai de l’aide, mais je suis toujours capable de préparer mes repas. À ma fête, je sentais que j’avais 80 ans et le lendemain 75 ans. Je me sens rajeunir.»

Veuve depuis 2006, Mme Martin confirme que l'ennui ne fait pas partie de son quotidien ni de son vocabulaire.

«Je me lève entre 6h30 et 7h, je me prépare, je déjeune, je fais des petites tâches. Plus tard, je prépare mon dîner, je lave ma vaisselle et je fais une petite sieste durant l’après-midi. Je reçois aussi des appels de mes proches et de voisins. Vers 16h45, je mange un petit souper, regarde les nouvelles et je me couche aux alentours de 21h.»

La nouvelle centenaire est reconnaissante d'avoir toujours été en bonne santé.

«J’ai des Tylenol à la maison, au cas où, mais je ne sais pas ce que c’est d’avoir mal à la tête. Tous les matins, je prends mon café spécial dans lequel je mets deux cuillères à table de brandy et une cuillère à thé de miel.»

Bien qu’elle ait 100 ans, Mme Martin n’a jamais vécu de pandémie. Comment vit-elle cette réalité?

«C’est un peu difficile, mais ce n’est pas si terrible. Je n’ai pas peur et je fais attention. J’avais l’habitude d'aller déjeuner au restaurant une fois par semaine. Aujourd'hui, nous devons respecter les règlements.»

Que peut-on souhaiter à Mme Martin?

«Si je continue de me sentir bien, ça va bien aller!»

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