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Âgé de huit ans, il relève sa première expérience en entrepreneuriat avec brio

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3 août 2020
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Alek Caron rêvait une canne à pêche. Mais pas n'importe quelle. Le jeune homme âgé de huit ans de Saint-Quentin désirait une canne à mouche haute callibre de 200$.

Christine Thériault
Info Weekend

Tout a commencé au magasin, lorsqu'il a vu la canne à pêche et est tombé amoureux d'elle. Il a décidé de refuser de quitter l'établissement sans elle.

«Je n’avais pas les sous pour l’acheter. J’ai donné 20$ au magasin en disant que je reviendrais payer le reste», indique Alek Caron, sans même savoir où il trouverait le reste du montant.

Bien qu’elle aurait pu offrir la canne à pêche à son fils, la mère d’Alek, Cynthia Blanchette, a vite reconnu qu'il s'agissait d'une excellente occasion d'apprentissage.

«S'il voulait avoir sa canne à pêche rapidement, il devait trouver une solution pour amasser des sous. Puisqu’il n'avait pas suffisamment d'argent dans sa tirelire, il a dû relever un nouveau défi.»

C'est ainsi qu'Alek Caron a décidé d’offrir ses services pour tondre des pelouses.

«Je tondais le gazon chez maman et j’ai pensé que je pourrais faire la même chose chez d’autres personnes. Je suis allé voir des gens. Certains ont dit oui et d’autres, non. Lorsque quelqu’un refusait, je cognais à d’autres portes. Je voulais vraiment m’acheter ma canne à pêche», raconte-t-il.

Fière que son fils ait relevé le défi, Mme Blanchette estime que le fait que certaines personnes aient refusé de le laisser tondre leur pelouse, surtout en raison de son âge, a été bénéfique.

«Ça lui a permis de comprendre que dans la vie, ça peut arriver, et qu’il faut demeurer dans l’action!»

Durant cette aventure, le jeune garçon a eu droit à toute une surprise.

«Alek a partagé à un citoyen la raison pour laquelle il amassait des sous. Deux jours plus tard, ce dernier m’a dit qu'il avait une canne à pêche et qu’il serait prêt à l’offrir à Alek. Même s’il l’a reçu gratuitement, il a continué de tondre des pelouses», poursuit Mme Blanchette.

La mère indique que son fils était déterminé et ne souhaitait pas que son frère, Derek, l’accompagne au travail.

«Il voulait y aller seul, car il voulait garder l’argent pour acheter sa canne à pêche. Il disait que Derek pourrait l’accompagner lorsqu'il aurait atteint son objectif. En plus d’avoir recueilli 200 $, il a reçu une canne à pêche à la mouche et continue de tondre des pelouses.»

Cowgirl coach, auteure et conférencière, Mme Blanchette estime que cette expérience aura été positive pour son fils.

«J’aurais pu lui donner l’argent, mais je trouvais qu’il devait réaliser la valeur de l’argent et comprendre qu’il faut faire des efforts pour obtenir ce qu'il veut. Alek a également pu sortir de sa zone de confort et acquérir des connaissances, que ce soit en gérant sa liste de clients et en faisant des calculs pour savoir où il en était. De plus, j’ose croire qu’il prendra soin de sa canne à pêche.»

Une fois son objectif atteint, Alek était prêt à donner au suivant.

«Après avoir reçu une canne à pêche en cadeau, Alek était prêt à donner les sous recueillis à son frère, Derek, pour qu’il s’achète une canne à pêche, et ce, pour qu’ils puissent aller pêcher ensemble.»

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