Un coin de la piste cyclable à Grand-Sault soigné aux petits oignons
Pour Paul Plourde, investir du temps dans l'aménagement d'une parcelle de terrain située aux abords de la piste cyclable est un projet gagnant-gagnant. Le travail permet au citoyen de Grand-Sault de bouger, tout en faisant plaisir aux gens.
Christine Thériault
Info Weekend
Il y a six ans, environ, M. Plourde a commencé à aménager un espace dans sa cour arrière propriété de Sentiers NB. Chaque année, dès la fonte des neiges, il travaille afin d'embellir les lieux. Il effectue l'entretien jusqu'à l'automne.
Au fil des ans, M. Plourde a ajouté quelques éléments au paysage, notamment une clôture fabriquée avec de vieux morceaux de bois qu’il récupérait et une brouette et un banc - objets qui lui ont été remis par des concitoyens. On retrouve également un moulin à eau fabriqué par un résident de Saint-André, Arthur Rossignol.
«Mon grand-père avait un moulin à eau et j’ai toujours aimé ça. Je l’ai donc fait construire pour l’installer dans l’espace que j’aménage. Pour ce qui est des fleurs, elles proviennent surtout de différents commerces, dont Atlantic Superstore, Giant Tiger et Foodland. Il arrive aussi que des citoyens me donnent des choses», explique-t-il.
M. Plourde investit une dizaine d’heures par semaine dans cet espace, que ce soit pour le nettoyage, l’arrosage, et l'entretien en général.
«Je n’ai jamais compté les heures, car il s’agit d’un passe-temps qui me permet de bouger et d’être actif. Même si je ne suis pas un grand connaisseur de plantes et de fleurs, je trouve ça plaisant et en plus, je reçois de bons commentaires des gens qui circulent sur la piste.»
Tout en invitant les gens à emboîter le pas et à entreprendre leur projet d’aménagement près de la piste cyclable, Paul Plourde dit avoir remarqué une augmentation de l’achalandage sur la piste cyclable depuis le début de la pandémie de la COVID-19. Selon lui, beaucoup de gens ont pris l’habitude de marcher, de courir et de circuler à vélo.
