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Il y a 20 ans, elle recevait un nouveau coeur

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6 juillet 2020
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Le 28 juillet 2000, Anne Rioux-Johnson a reçu un nouveau coeur. Vingt ans plus tard, la dame du secteur Saint-Basile a de bonnes raisons à encourager tout le monde à signer leur carte de don d'organes.

Christine Thériault
Info Weekend

«Je suis la preuve vivante que ça fonctionne!»

Âgée de 61 ans, Mme Rioux-Johnson a commencé ses visites dans les hôpitaux en 1983.

«À ce moment, les médecins ont découvert que j’avais un souffle au coeur, et il s’est développé. J’ai subi une échographie cardiaque à Québec. Des suivis devaient être faits tous les six mois, mais tout se passait bien.»

Une douzaine d'années plus tard, en 1995, Mme Rioux-Johnson a commencé à éprouver de la difficulté à respirer.

«Je suis retourné à Québec, où on a découvert que ma valve mitrale et ma valve aortique ne fonctionnaient plus.»

«Le 12 septembre, j’ai subi une première chirurgie afin de changer les valves. J’ai dû être opérée à nouveau après qu’une valve ait cessé de fonctionner. Ensuite, on m’a transportée dans ma chambre. Quelques instants après le départ de mon conjoint, j’ai fait un arrêt cardiaque et une hémorragie. Je me suis retrouvée sur la table d’opération à trois reprises en peu de temps.»

Quelques années plus tard, un autre obstacle s'est présenté sur la route de Mme Rioux-Johnson.

«Les médecins ont découvert que je faisais de la fibrillation auriculaire. En l’espace d’un an, j'ai dû me rendre à l'Hôpital régional d'Edmundston à 14 reprises. (...) Après m'être soumise à divers examens, je me suis retrouvée sur une liste en attente d’un coeur.»

«Je l'ai reçu 42 jours plus tard, soit le 28 juillet 2000.»

Même si son parcours n'a pas toujours été facile, Mme Rioux-Johnson est heureuse que la vie lui ait donné une deuxième chance.

«Avant la greffe, j'étais fatiguée et au bout du rouleau. Quand les médecins me disaient que ça se passerait bien, je n’étais plus convaincue.»

«La veille de la transplantation, j'ai rencontré le médecin et il m'a dit qu'on se verrait le lendemain. Je lui ai répondu: fais ton possible. Si on se voit demain, c’est correct. Et sinon, c’est correct aussi. J’étais prête à tout.»

La suite des choses n'a pas toujours été facile. Mme Rioux-Johnson a vécu des hauts et des bas.

«En 2009, j’ai dû être opérée pour une pierre au foie. Ç’a été difficile. Le médecin m’avait dit que dans un cas sur 1000, un petit canal se forme ailleurs pour recueillir la bile et cette personne, c’était moi. Cette chirurgie a été plus difficile que ma transplantation.»

Aujourd'hui, la Madawaskayenne poursuit ses activités.

«Ça m'a pris environ un an pour accepter la situation. Je me disais que la personne de qui j'avais reçu mon coeur était décédée pour moi, alors que le médecin me répétait qu'il m'avait plutôt sauvé la vie.»

Consciente qu’elle vit sur du temps emprunté, Mme Rioux-Johnson ne connaît pas l’identité du donneur qui, à l'époque, aurait été âgée d'une vingtaine d'années. Ce jeune homme aurait sauvé au moins six vies.

«Je songe à communiquer avec Transplant Québec et à écrire à la famille du donneur. Je n’ai jamais eu le courage de le faire, mais peut-être qu’après 20 ans, c'est le temps.»

Reconnaissante envers son conjoint, Paul Johnson, sa famille, les médecins - notamment le Dr Andrew Connely -, et les personnes qui l’ont soutenue, Mme Rioux-Johnson apprécie chaque moment de la vie.

«Selon moi, la chose la plus importante est que les gens signent leur carte de don d'organes et qu'ils en parlent avec leurs proches. C'est vraiment très important.»

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