Edmundston - Les incendies de forêt qui ont frappé la ville de Sydney, en Australie, en octobre dernier ont fait les manchettes autour du monde, y compris en Acadie.

Par pur hasard, le professeur Stephen Wyatt, de l’École de foresterie de l’Université de Moncton, campus d’Edmundston (UMCE), était aux environs de Sydney pendant ces incendies et a pu présenter ses impressions lors d’une conférence midi-forestier présentée le 12 février dernier à l’UMCE.

À l’aide d’images assez spectaculaires, une vingtaine de personnes ont constaté l’ampleur et l’intensité de ces incendies.

Pendant une dizaine de jours en octobre, une série d’incendies ont fait rage autour de la ville de Sydney, laissant d’épais nuages de fumée sur les sites iconiques tels que l’Opéra et les plages. Dans les montagnes, à l’ouest de la ville, un incendie a ravagé une superficie de plus de 55 000 hectares (140 000 acres), nécessitant l’intervention de 2 000 pompiers et 200 camions-citernes.

Au nord, près de l’endroit où le professeur Wyatt habitait pendant son séjour, un autre incendie de presque 3 000 hectares a traversé une autoroute sur une longueur de 8 kilomètres.

Ces chiffres donneraient des frissons aux gens de Kedgwick qui ont vu un incendie de forêt atteignant une superficie d’une centaine d’hectares dans leur région l’été dernier.

Selon le professeur Wyatt, bien que l’Australie, son pays d’origine, soit connue pour les incendies de forêt, les conditions météorologiques expliquent l’intensité inhabituelle des incendies d’octobre dernier qui ont été précédés par quatre mois de sécheresse suivis par une canicule dont la température oscillait entre 30 et 35 degrés.