Saint-Basile – C’est un travail de longue haleine que présentera Théo Therrien au sujet de son arbre généalogique, le 23 mars à 14 h, au Centre Maillet (local 111) à Saint-Basile.

En cette occasion, monsieur Therrien lancera ses deux volumes, « Nos ancêtres » et « Les descendants » qui raconte l’histoire de la famille Terrien/Therrien de 1656 à nos jours.

« Un de mes oncles avait dressé un arbre généalogique pour notre famille. J’étais fasciné et je suis rapidement devenu un amateur de généalogie. Ainsi, j’ai décidé de retracer l’histoire de ma famille jusqu’à ses origines du sud de la France avec le clan Terrien Cœur-de-Lion et leurs armoiries. Le premier ayant quitté le vieux continent a été Pierre Terrien qui s’est établi à l’Île d’Orléans à Québec en 1656. Il a fondé une famille de 14 enfants avec sa femme Gabrielle Migneault », a résumé avec passion Théo Therrien.

Monsieur Therrien a entrepris ses recherches en 1972 pour les terminer en 1988 avec le premier livre « Nos ancêtres », la lignée directe de Pierre Therrien qui s’est aventuré en Amérique du Nord en 1656. Il commence son livre avec Jules Terrien qui s’installe au Madawaska, ou plutôt la colonie de la Rivière-Saint-Jean à l’époque.

« Jules Terrien, sixième génération de la lignée directe de Pierre Therrien et fils de Louis-Charles, travaillait à L’Isle-Verte au Québec. Il a rencontré des travailleurs de la Rivière-Saint-Jean qui ont réussi à le convaincre de venir s’y installer en 1832. À partir de ce moment, le nom a changé de Terrien à Therrien, car plusieurs noms de famille à l’époque s’écrivaient avec un ‘’h’’ muet tel que Thibodeau, Thibault, Thériault et autres. Le même phénomène a aussi eu lieu au Québec », a expliqué l’auteur. 

Après avoir terminé son premier manuscrit, il a décidé de s’attaquer aux descendants de sa famille qui porte un nom autre que Therrien avec le volume 2 « Les descendants ».

« J’ai terminé ce volume en 2013 en effectuant plusieurs recherches approfondies. J’ai consulté plusieurs répertoires de naissances écrites par Mgr Ernest Lang dans les années 60. J’ai aussi utilisé abondamment les livres et recherche de Jean-Guy Poitras qui a relevé les mariages, les enfants et les décès dans le territoire du Madawaska. En fait, il travaille présentement dans la région de Drummond et de Grand-Sault. Il s’agit d’un travail de longue haleine », a-t-il pointé.

Pour ses travaux, monsieur Therrien a inventé un index, ou plutôt un code pour retracer plus facilement les générations.

« Normalement, nous utilisons des chiffres comme points de repère, mais il devient compliqué et long de se retrouver. J’ai donc classé mes ancêtres par lettre. A représentant le premier bébé d’une famille, B le deuxième, etc. Ainsi, nous pouvons assez facilement situer cette personne dans l’arbre généalogique de la famille. C’est beaucoup plus simple ainsi. »

Dans les années après sa venue en 1832, Jules Therrien et sa femme, Sophie Pelletier, ont eu sept enfants au Madawaska. Aujourd’hui, ils comptent 4 500 descendants connus. Selon Théo Therrien, il n’a pu retrouver tous les descendants, particulièrement dans les régions éloignées du Madawaska.