Edmundston – Depuis son tout jeune âge, Dan Bellefleur souhaitait s’envoler dans les airs. Comme le rêve d’avoir des ailes est plus ou moins réalisable, l’homme s’est toutefois tourné vers une solution qui lui permettrait de se sentir aussi libre qu’un oiseau, l’aviation.
Cette passion pour les avions, M. Bellefleur l’a développée lorsqu’il était âgé d’une dizaine d’années. Ce dernier raconte :
« Lorsque j’étais jeune, un de mes voisins possédait un hydravion et j’ai toujours voulu y faire un tour. Dès ce moment, je me suis dit que j’allais par tous les moyens tenter d’avoir moi aussi un appareil du genre un jour. »
Ce rêve, Dan Bellefleur l’a fait mijoter dans son esprit pendant bien des années avant de finalement recueillir les fonds nécessaires pour se procure son propre avion de type Cessna, il y a de cela deux ans. Cependant, bien que ce dernier avait l’appareil adéquat pour s’envoler vers les cieux, il lui fallait apprendre comment le piloter.
« Je me suis dit qu’en me procurant l’avion en premier, j’aurais moins tendance à abandonner mes cours de pilotage. C’était ma source de motivation. Je dois avouer que cette étape a été très difficile et je remercie Claude et Pierre Ouellet, de l’école de pilotage Grand Falls Aviation, de m’avoir permis de réaliser mon rêve. »
Après plus de 80 heures de vol, M. Bellefleur a obtenu l’an dernier, son permis de pilotage, la dernière étape avant de pouvoir finalement réaliser son rêve de jeunesse.
« J’étais très nerveux lors de l’examen final, mais je me suis dit qu’il fallait que je me calme. C’est d’ailleurs une qualité importante pour un pilote que de garder son calme et toujours avoir un plan en cas de problème. Après 1 h 30 de vol, je suis retourné à terre et j’ai pu décrocher mon permis. »
Depuis ce moment, cet aviateur en herbe à plus de 120 heures de vol derrière la cravate et profite pleinement de son nouveau passe-temps, autant en été qu’en hiver. Ce dernier souhaite d’ailleurs transformer son avion en hydravion afin de pouvoir le « stationner » sur la rivière Madawaska derrière sa résidence. Il veut aussi offrir des promenades aux gens qui seraient intéressés.
« Cette expérience m’a permis de réaliser que si on a un rêve, il n’y a rien d’impossible. Il ne faut jamais abandonner et toujours faire des actions en fonction de la réalisation de ce rêve. Pour moi, il n’y a rien de plus beau que de pouvoir voler dans mon avion », soutient M. Bellefleur.