Rapport pour la réduction de la pauvreté
Moncton - Le Front commun pour la justice sociale au Nouveau-Brunswick a produit un rapport concernant l’évaluation des actions entreprises par le gouvernement pour réduire la pauvreté dans la province.
L’organisme a déclaré qu’il existe présentement entre 88 000 et 100 000 personnes qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Le Front commun considère cette situation comme néfaste, non seulement pour les personnes directement touchées, mais aussi pour la population en général et l’économie de la province.
« Selon une étude du Centre canadien de politiques alternatives faite en 2010, le coût de la pauvreté au Nouveau-Brunswick était de deux milliards en 2009, soit environ 7 % du Produit intérieur brut. Comme l’économie ne s’est pas améliorée, nous pouvons tenir pour acquis que la situation demeure semblable aujourd’hui. En résumé, le gouvernement de David Alward ne fait que des pas de tortue dans ce domaine. Dans l’ensemble, il reste énormément à faire pour attaquer la pauvreté de manière significative », a déclaré par communiqué le coordonnateur du Front commun pour la justice sociale du Nouveau-Brunswick, Jean-Claude Basque.
Plusieurs points sont discutés et évalués à travers le rapport. Des sujets approchés, notons les individus vivant de l’aide social, les prestataires handicapés, les travailleurs à petit salaire, la situation économique des aînés, les étudiants, l’équité salariale, le Régime d’assurance médicament, les logements sociaux, les impôts des individus et sociétés et autres sujets reliés de près ou de loin à la pauvreté.
« Le Front commun pour la justice sociale reconnait que le gouvernement de David Alward du Nouveau-Brunswick a entrepris certaines actions qui aideront les gens en situation de pauvreté. Cependant notre bilan démontre clairement qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire pour réduire de façon significative la pauvreté dans la province et, de plus, que la réduction de la pauvreté n’est pas une priorité pour ce gouvernement. Nous comprenons que la province est en situation économique difficile, mais il faut considérer la lutte contre la pauvreté comme un investissement social. Comme nous le faisons en investissant dans le secteur privé, il faut investir dans la réduction de la pauvreté. Ces investissements apporteront des retombées économiques positives en réduisant les coûts dans notre système de santé et d’application de la justice et en ayant une population plus productive », a résumé monsieur Basque.
Les gens intéressés peuvent consulter le document en ligne au site de l’organisme.