Moncton – L’indice du Baromètre des affaires a fait marche arrière au Nouveau-Brunswick en novembre (55,9), ce qui le situe 10 points en-dessous de la moyenne nationale.
Le niveau d’optimisme suit une tendance essentiellement à la baisse depuis deux ans. Les plans d’embauche sont également plus négatifs, car environ 13 % des répondants comptent embaucher du personnel supplémentaire, et 19 % envisagent de réduire leurs effectifs dans les prochains mois.
Le mois de novembre a été raisonnablement positif pour les petites entreprises canadiennes. En effet, l’indice du Baromètre des affairesMD de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes (FCEI) a progressé de presque un point (65,9) par rapport à octobre (65,0). Il s’agit du deuxième meilleur résultat en 2013, après celui atteint en février (66,2).
« Le Nouveau-Brunswick éprouve des difficultés pour trouver un équilibre économique, déclare Richard Dunn, analyste principal des politiques à la FCEI pour le Nouveau-Brunswick. Il sera intéressant de voir si la confiance des petites entreprises va remonter au cours des mois précédant la campagne électorale de 2014. »
L’optimisme reste le plus prononcé à Terre-Neuve-et-Labrador (74,7), bien que l’indice du Baromètre des affaires ait également gagné du terrain dans les quatre provinces de l’Ouest canadien, en particulier en Colombie-Britannique (72,3). En revanche, les entreprises de l’Ontario s’avèrent un peu moins optimistes, mais leur indice continue de frôler la moyenne nationale. Les régions qui ont le plus de difficulté demeurent le Québec, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard, leurs indices se situant au moins 10 points en dessous des normes nationales.
Pour consulter le rapport complet, les gens peuvent visiter le site Web: http://fcei.ca/a5018f
L’indice étant mesuré sur une échelle de 0 à 100, un niveau supérieur à 50 signifie que les entrepreneurs qui s’attendent à de meilleurs résultats pour les douze prochains mois sont plus nombreux que ceux qui envisagent une performance plus faible. L’indice varie normalement entre 65 et 70 lorsque l’économie réalise son plein potentiel de croissance.
Les résultats du mois de novembre 2013 s’appuient sur 1141 réponses recueillies auprès d’un échantillon aléatoire stratifié de membres de la FCEI dans le cadre d’un sondage par Internet à accès contrôlé. Les résultats sont exacts à +/- 2,9 points de pourcentage, soit 19 fois sur 20.