Edmundston - Dans le cadre d’ateliers présenté chez Resnet, Claude Carrier a présenté une conférence intitulée « Respirer mieux », le 20 novembre dernier, à un groupe de stagiaires de l’entreprise.

Monsieur Carrier était un enseignant universitaire maintenant à la retraite depuis trois ans. Depuis de nombreuses années, il s’est toujours intéressé à la santé physique et psychologique et désire partager ses connaissances.

« Je suis un passionné de la santé et j’ai étudié plusieurs sujets liés à la condition physique. Je me suis concentré sur un domaine un peu moins connu du public, celui de la respiration et sa très grande influence sur la santé. En fait, il existe quelques surprises que nous découvrons peu à peu », a-t-il expliqué.  

Au cours de sa présentation, il explore certaines découvertes liées aux vertus du CO2 contenu dans l’organisme et son implication dans le déclenchement de certaines maladies.

« Un pourcentage adéquat de CO2 dans le corps pour une personne normale est de 5 à 6 %. Les sportifs et les athlètes ont la capacité d’augmenter ce taux en raison de leurs performances athlétiques. Par contre, il existe une corrélation entre les personnes qui sont en dessous de ce chiffre et certaines maladies ou problèmes respiratoires tels que l’apnée du sommeil. Nous le savons maintenant », a-t-il assuré.   

Grâce à ces statiques, il arrive à la conclusion qu’il est important de bien apprendre à respirer par diverses techniques et exercices. Il est particulièrement important de les pratiquer avec régularité.

« L’activité physique avec essoufflement et pause est primordiale pour augmenter le taux de CO2 retrouvé dans notre corps et favoriser sa rétention. Un bon exemple est le karaté que nous utilisons comme méthode médicale pour aider les gens atteints du cancer. Incroyablement, cet exercice permet à certains de mieux combattre la maladie ou de la prévenir par une bonne oxygénation de l’organisme. Le yoga, une activité statique, est aussi un bon exercice pour contrôler sa respiration. Nous apprenons à retenir le CO2 et à maximiser le travail de notre organisme. De plus, nous prenons moins de respirations par minute, abaissant ainsi notre rythme cardiaque et notre circulation sanguine », a-t-il indiqué.  

Pour les gens intéressés, Monsieur Carrier a énuméré les étapes d’un petit test révélateur du contenu de CO2 dans le corps d’une personne.

« Nous l’appelons le test Butako, découvert par un médecin russe. Vous respirez normalement de trois à cinq fois et expirez une dernière fois avant de pincer votre nez. Ensuite, il faut compter le nombre de secondes où vous n’avez pas besoin d’inspirer de l’air sans effort de votre part. Ainsi, vous aurez une indication du pourcentage de CO2 dans votre corps. Par exemple, 40 secondes équivalent à un taux approximatif de 5,5 % de CO2 dans le corps », a-t-il partagé en conclusion.