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Lutte contre l’intimidation : le DSFNO mise sur une approche positive

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18 novembre 2013
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Edmundston — Le District scolaire francophone du Nord-Ouest (DSFNO) est déterminé à contribuer à changer l’une des tristes réalités de la société d’aujourd’hui : l’intimidation. Pour ce faire, l’organisation mise sur une approche positive dans ses stratégies éducatives auprès de ses élèves.

« Autant que possible, nous évitons de mettre l’accent sur ce qui est négatif ou répréhensible. Nous nous concentrons sur les objectifs que nous désirons atteindre, sur ce que nous souhaitons comme comportement. Par exemple, les écoles font la promotion du respect et l’empathie, plutôt que de pointer ce qui est inacceptable, tels que les moqueries et le mépris », illustre le directeur général du DSFNO, Bertrand Beaulieu.

Cette approche positive s’inscrit dans la ligne de pensée fondamentale des éducateurs au DSFNO.  « Nous considérons les élèves comme des êtres ayant des besoins à combler, et non pas comme des individus ayant des problèmes à résoudre », spécifie Monsieur Beaulieu.

Compétence, autonomie, appartenance
Dans cette même optique, le DSFNO s’est donné comme mission de reconnaître les besoins de ses élèves et contribuer à les assouvir. Les éducateurs mettent beaucoup d’énergie à la satisfaction de trois en particulier : la compétence, l’autonomie et l’appartenance (CAA).

« Les CAA sont trois besoins psychologiques fondamentaux chez les êtres humains. Quand ils sont comblés, ceux-ci constituent des outils redoutables contre l’intimidation, parce qu’ils favorisent l’estime de soi, les comportements prosociaux et la résilience », explique l’une des membres de l’équipe pédagogique du DSFNO, Kathleen Rice.

« Des études ont démontré qu’une fois ces trois besoins psychologiques satisfaits, l’individu a tendance à adopter des attitudes et des comportements qui contribuent à son mieux-être et à celui des autres. Bref, il fait de meilleurs choix », ajoute-t-elle.

Les CAA constituent d’ailleurs la toile de fond du plan stratégique 2013-2016 du DSFNO. Guidée par cette vision commune, chaque école est invitée à créer un environnement propice à la satiété de ces trois besoins psychologiques. « Il n’est pas question d’un nouveau programme, mais bien d’une façon de vivre au quotidien », précise Madame Rice.

Le DSFNO appuie ses 19 écoles dans leurs démarches en mettant à leur disposition plusieurs ressources humaines, dont un coordonnateur des services de soutien à l’apprentissage et 12 mentors en gestion de comportement.

Le DSFNO va encore plus loin, en offrant des ateliers sur les CAA à tout son personnel, enseignant et non enseignant. Les équipes des écoles primaires ont déjà eu l’occasion d’y participer. Cette année, ce sera au tour de celles des écoles secondaires et du bureau du district. Il prévoit ensuite les offrir aux parents, de même qu’au grand public.

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