Les étudiants internationaux en nombre croissant
Edmundston - Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, campus d’Edmundston, a célébré la Semaine de l’immigration francophone en Atlantique du 4 au 8 novembre en organisant un dîner, jeudi dernier, au centre étudiant Édupôle.
L’objectif de l’événement est de faciliter les échanges entre les étudiants internationaux et ceux de la région. La directrice du développement international pour le collège communautaire du Nouveau-Brunswick, Sonia Michaud, a expliqué l’initiative.
« Nous voulons favoriser l’intégration des étudiants internationaux à leur nouvel environnement sur nos cinq campus en promulguant différentes activités au cours de l’année, par exemple, ce dîner ici aujourd’hui », a précisé la directrice.
Au campus d’Edmundston, parmi les quelque 450 étudiants, huit proviennent d’autres pays qui étudient dans différents secteurs d’études.
« C’est une bonne année de recrutement pour le collège à Edmundston. Dans l’ensemble, nous avons un peu plus de 20 élèves internationaux à travers nos campus. Nous faisons beaucoup d’effort pour le recrutement et il y a une nette augmentation d’étudiants et aussi de contacts pour le futur. Nous sommes de plus en plus connus outre-mer », a noté madame Michaud.
Un de ces huit étudiants, Omar Meftah.El Khair du Maroc, est venu poursuivre ses études au Nouveau-Brunswick il y a quatre ans. Il étudie présentement en charpenterie.
« J’ai maintenant ma résidence permanente au Canada et je suis aussi un étudiant international. J’ai commencé mes études à Moncton, je suis allé dans l’Ouest canadien et je me retrouve cette année au collège à Edmundston. Je demeurais au centre du Maroc et la température est bien différente. J’ai trouvé ma première année un peu difficile de ce coté-là, mais je me suis adapté à ces rigoureux hivers. Du point vu de la culture, il existe aussi de subtiles différences entre Canadiens et Marocains. Les gens sont amicaux et un peu plus réservés ici, peut-être parce qu’ils ne sont pas habitués aux étudiants internationaux. De plus, nous sommes éloignés de nos familles et à l’occasion, nous y pensons. Mais globalement, c’est une belle expérience à vivre », a-t-il commenté.

