La GRC a déterminé qu'un homicide serait à l'origine du décès d'un homme dont la mort avait été jugée suspicieuse à Rivière-Verte, dimanche. 

La maire de Rivière-Verte, Lisa Parent, n’a pas caché son inquiétude à la suite du présumé homicide qui s'est produit dans sa petite communauté. 

Selon Mme Parent, bien que les autorités se montrent rassurantes en indiquant qu’il ne s’agit que d’un incident isolé, certains résidents sont nerveux à la suite de ce drame qui s’est produit sur le terrain d’une ancienne station-service. 

« C’est énervant. Je n’ai pas arrêté d’avoir des appels le dimanche. Je comprends les gens aussi. Si tu es une personne âgée qui habite seule dans sa maison, tu demandes, est-ce qu’il y a quelqu’un qui va venir chez nous? »

« Pour une personne âgée qui est paniquée de la situation, elle ne comprend pas tout le temps qu'il s’agit d’un événement isolé. »

Pour la maire de la communauté, cette tragédie rappelle de mauvais souvenirs. En effet, il y a un peu plus de cinq ans, un autre homicide s'est produit à Rivière-Verte, alors que Sylvain Bard avait enlevé la vie à Roger Parent. 

« Ce sont des événements rares en principe, mais ça fait deux fois que ça arrive en cinq ans dans notre communauté. L’autre victime était mon oncle. »

Pour l’instant, la GRC a confirmé l’identité de la victime. Il s’agit de Rino St-Pierre, 60 ans. Le corps a été découvert le matin du 15 août. 

« Je ne connaissais pas beaucoup le monsieur. Je l’ai croisé quelques fois au dépanneur. Il avait l’air d’un bon monsieur mais c’est tout ce que je peux dire », a raconté Mme Parent. 

Pour celle qui n’est maire de la municipalité que depuis environ trois mois, ce drame représente une entrée en matière assez particulière. 

« Comme maire, c’est énervant. Je ne peux pas non plus me mettre dans les jambes de la GRC. Je n’ai pas d’autorité là-dessus plus que ça. On peut seulement dire que le reste de la communauté n’est pas en danger. »

« J’ai essayé de rassurer les gens qui m’ont appelé. On devrait avoir plus d’informations au cours des prochains jours. »

La maire reconnaît toutefois que, même s’il est isolé en apparence, l’endroit du drame est passablement achalandé. De plus, il se trouve à proximité de l’autoroute 2. 

« L’endroit est isolé si on veut, mais il y a des gens qui se promènent là. On a souvent des plaintes qu’il y a de la vitesse dans ce coin-là. »

De son côté, la GRC n’a pas dévoilé d’autres détails pour l’instant. Le caporal Hans Ouellet, du secteur des communications avec les médias, croit qu’il pourrait y avoir plus d’informations à partager d’ici la fin de la semaine.

Quiconque a de l'information à cet égard est prié de communiquer avec le Groupe des crimes majeurs de la GRC au 1-888-506-1472 ou, anonymement, avec Échec au crime en composant le 1-800-222-8477, en utilisant l'application mobile « P3 Tips » ou en remplissant le formulaire sécurisé sur le site www.crimenb.ca.

L'enquête se poursuit.