Edmundston - L'intensité a grimpé d'un cran ce matin en salle de cour, alors que s'amorçait le deuxième jour de l'enquête préliminaire de Gabriel Eugène Cyr, accusé d'homicide involontaire en lien avec le décès de Ricky Cyr le 28 décembre 2014 à la sortie d'un bar de Saint-Jacques.

Avant même l'appel du premier témoin, l'avocate de la défense, Jocelyne Moreau-Bérubé a partagé ses réserves au sujet du comportement de la famille de la victime, notamment le père de Ricky, Richard Cyr. En plus de l’altercation dans les corridors de la cour provinciale, hier, lors d'une pause, ce dernier aurait tenu des propos désobligeants, hier soir, à l'égard de la famille de Gabriel Cyr sur les réseaux sociaux. Il aurait fait de même la veille de l'enquête préliminaire, soit le 7 mars dernier.

L'incident a commencé lorsque la fille de M. Cyr, Tricia, a voulu quitter la salle. Des agents du bureau du shérif ont voulu l'escorter ce qui a mis l'homme en furie, déclenchant donc une dispute assez musclée en pleine salle de cour. Quelques agents ont réussi à maitriser Richard Cyr afin de l'escorter, menottes aux poignets, à l'extérieur de bâtiment.

La juge Brigitte Volpé a d'ailleurs indiqué que M. Cyr ne pourrait plus remettre les pieds dans le bâtiment, soit le Carrefour Assomption, pendant toute la durée de l'enquête, jugeant qu'elle devait protéger la sécurité de la famille de l'accusé, ainsi que toute autre personne présente.

Sur une autre note, six nouveaux témoins ont été appelés à la barre aujourd'hui. Ces derniers ont partagé des informations supplémentaires par rapport à ce qui s'est déroulé cette nuit-là. Celles-ci ne peuvent toutefois être dévoilées en raison de l'ordonnance de non-publication de la preuve en vigueur.

L'enquête préliminaire se poursuivra également demain, alors que deux autres personnes témoigneront. La salle était une fois de plus bondée de gens pour l'occasion.