Edmundston - Un article publié sur le site web satirique La Plaise a provoqué toute une commotion dans la région d'Edmundston ce week-end. En effet, le texte en question traitait d'un nouvel arrêté municipal interdisant… le port des bas blancs.
La nouvelle a immédiatement fait boule de neige et plusieurs ont semblé mordre à l'hameçon puisque la Ville d'Edmundston a dû publier un avis par l'entremise de sa page Facebook expliquant la situation.
« Vous êtes plusieurs à avoir lu un texte publié par le site humoristique néo-brunswickois La Plaise au sujet d'un supposé règlement municipal interdisant le port de bas blancs. S.V.P. prendre note qu'il s'agit d'un texte d'HUMOUR, donc, ce règlement municipal n'existe pas. Merci de partager la bonne nouvelle. »
En lisant un peu plus sur la page web de La Plaise on peut se rendre à l'évidence qu'il s'agit d'une histoire montée de toutes pièces.
« Nous prenons au sérieux la qualité des mensonges que nous vous présentons. Nous essayons de vous offrir des articles de nouvelles qui semblent vraies. D’où l’utilisation et l’appréciation du mot véridique. Nous essayons très fort de vous mélanger et de vous faire croire que c’est vrai. Mais, ce ne l’est pas… Nous tentons réellement de vous tromper. Si ça a marché une fois ou deux… essayez de prendre vos amis au piège. C’est très, très drôle. En tout cas, nous, on trouve ça drôle. »
«Ceci dit, toutes nouvelles lues sur ce site ne sont pas réelles. Toutes citations ont été inventées de toutes pièces et n’ont jamais été prononcées par les gens qui ont été cités – certains des interlocuteurs sont même complètement fictifs. Toute ressemblance à des situations et des évènements réels est une entière coïncidence et ne devrait pas être prise au sérieux », poursuit le site.
Alors que plusieurs ont bien ri de la blague, certains ont tellement pris la chose au sérieux qu'ils ont même laissé planer une possible poursuite à l'endroit de la Municipalité en invoquant la charte des droits et libertés.
Le projet de loi nommé C-43 interdit le port du bas blanc dans les édifices municipaux, sous peine d'avertissement et d'une amende pouvant atteindre 250 $. Selon l'article, si un individu refuse de se soumettre au nouveau code vestimentaire après trois avertissements, il sera banni des édifices municipaux et pourrait même être soumis à une séance d’humiliation publique en étant mis au pilori pour une journée.