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Déraillement à Plaster Rock : le BST dévoile de nouvelles informations

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12 juin 2014
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Dorval - Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a dévoilé de nouvelles informations concernant le déraillement de train qui s'est produit dans la région de Plaster Rock le 7 janvier dernier. En effet, la thèse de la roue fissurée pour expliquer l'incident a été mise en lumière.

Le bris de la roue est attribuable à la fatigue. Une fissure s’est amorcée à partir d’une zone poreuse et a couru sous la surface de roulement de la roue, causant l’éclatement de la jante. La roue en question avait été fabriquée en 1991 conformément aux exigences de l’époque sur les matériaux. La bande de roulement des roues fabriquées de nos jours subit un contrôle par ultrasons qui permet de détecter les zones poreuses. Ce contrôle est exécuté dans le but de repérer les roues présentant des zones poreuses non négligeables, comme c’était le cas dans la roue en cause, et ainsi d’éviter qu’elles soient mises en service.

En déraillant, les roues ont frappé le patin de rail et endommagé la voie. On a découvert ultérieurement plusieurs fractures du rail entre le point de déraillement initial et l’endroit où le train a déraillé.

Les produits pétroliers déversés qui ont causé l’incendie provenaient principalement de deux des wagons-citernes. Les deux étaient d'anciens modèles de wagons-citernes de classe 111 construits en 1984 et 1996. Les perforations dans la portion de tête des wagons-citernes étaient probablement dues à des chocs contre l’ensemble d’attelage du wagon-citerne adjacent.

Trois wagons-citernes CPC-1232 (norme de conception de wagons de classe 111 introduite en 2011) ont aussi déraillé. Ils ont été examinés par l’équipe du BST. L’un d’entre eux n’avait subi pratiquement aucun dommage, tandis qu’un autre avait été endommagé en glissant sur le côté après avoir déraillé. Ni l’un ni l’autre n’a déversé son contenu. Le troisième wagon CPC-1232 n’avait pas eu de fuite au départ. Toutefois, il s’est immobilisé dans le feu en nappe, ce qui a fini par endommager le joint d’étanchéité du robinet de déchargement par le bas et, par le fait même, causer un léger déversement de produit.

La roue brisée trouvée sur le site de l’incident a été documentée et expédiée au Laboratoire d’ingénierie du BST pour y subir des essais. On a obtenu de l’information de la société ferroviaire et interrogé des responsables et des témoins.

Retour sur l'incident

Rappelons que le 7 janvier 2014, un train de marchandises du Canadien National, comprenant 122 wagons, trois locomotives de tête et une locomotive télécommandée, voyageait de Toronto, en Ontario, à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Sur la voie principale près de Plaster Rock, au Nouveau-Brunswick, 19 wagons et la locomotive télécommandée ont déraillé. Neuf de ces wagons transportaient du pétrole brut et du gaz de pétrole liquéfié. Aucun membre de l’équipe de train n’a été blessé. Environ 150 personnes à proximité du lieu de l’accident ont été évacuées en raison de l’incendie qui a suivi.

En passant un système de détection en voie (WIS), l’équipe a reçu une alarme. Elle a donc ralenti le train en réduisant les forces en-train, comme le prévoit la procédure normale. Mais avant que le train s’arrête, les wagons ont commencé à dérailler, ce qui a causé une déconnexion de conduite de freins et l’application des freins d’urgence. Une fois le train immobilisé, le chef de train est retourné à pied à l’emplacement du déraillement et a découvert qu’une roue du 2e essieu du 13e wagon était brisée. Cet essieu avait déraillé, et les deux roues se trouvaient entre les rails.

Prochaines étapes

Le travail se poursuit. L’enquête en est maintenant à l’étape de l’examen et de l’analyse. Les enquêteurs vont interroger l’équipe de train pour confirmer d’autres détails. Ils vont examiner les antécédents de la roue, de même que son procédé de fabrication, et étudier attentivement l’efficacité et la pertinence des systèmes de détection en voie et autres méthodes d’inspection servant à détecter les problèmes de roues et d’essieux en service.

En laboratoire, on continue l’examen détaillé des dommages subis par les wagons-citernes afin de tirer des conclusions à propos de leur rendement. Lorsque cette étape sera terminée, la rédaction du rapport pourra commencer.

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