Edmundston - Une querelle entre voisins est une fois de plus tournée au vinaigre alors que deux hommes ont été arrêtés, ce matin, par la GRC pour être interrogés.

Celle-ci n'est d'ailleurs qu'un des nombreux épisodes qui se sont déroulés depuis plusieurs années déjà, notamment entre messieurs Jacques Bossé et Lucien Morin. Bien que cette dispute dure depuis bon nombre d'années, l'intensité a grimpé d'un cran à partir de l'été dernier.

Violence physique, insultes verbales, recours en justice, ne sont que quelques éléments qui ont marqué cette petite guerre causée par une parcelle de terre située sur le long du chemin de la rivière Madawaska, dans le DSL de Saint-Jacques.

« Le juge avait tranché en 2007, quand il avait conclut que personne ne devait utiliser cette parcelle de terre », affirme Lina Jean, la compagne de M. Bossé. « Comme on peut le voir aujourd'hui, ces gens-là n'ont fait qu'à leur tête, ils menacent mon conjoint et les autorités ne font rien pour cesser tout cela. »

Évidemment M. Morin clame haut et fort son droit de faire ce qui lui plait sur cette terre. Ce dernier était d'ailleurs sur les lieux ce matin afin de couper des branches pour se frayer un chemin. Une goutte d'eau de plus qui a fait déborder la vase entre les deux partis impliqués et qui a mené aux arrestations.

« J'ai une facture de vente qui me donne le droit de posséder ce terrain. Jacques Bossé m'a menacé à plusieurs reprises et c'est pour cette raison que j'ai fait appel à la GRC aujourd'hui pour veiller à ce qu'il (M. Bossé) me laisse travailler. Il croit que tout lui appartient, mais cette terre est à moi »

Pour leur part, l'entourage de M. Bossé nie catégoriquement les affirmations de M. Morin. Les soeurs de Jacques Bossé soutiennent que le terrain qui a été cédé à Lucien Morin, il y a de cela quelques années, n'est pas celui qui se trouve aux côtés de la demeure de leur frère, mais qu'il se trouve un peu plus loin dans le même secteur.

Évidemment, bien qu'elle se soit terminée sans trop d'événements disgracieux, la situation risque bien de se poursuivre encore quelque temps.

Notons que les deux hommes devraient comparaitre en Cour provinciale le 24 septembre. Ils ont été libérés quelques heures après les événements de ce matin.